Avec le temps, des dégradations peuvent altérer la production de vos panneaux photovoltaïques. Actuellement, l’Université de La Réunion développe un outil qui permettra d’ici un à deux ans de détecter les défauts des installations vieillissantes ou nouvelles.
Provoquer des défauts
Sur le toit de l’Université de La Réunion, Tifenn Jegado, ingénieure assistance développement au département Energy lab, est en plein test. "Je vais provoquer des défauts qui pourraient bien se produire sur cette installation, explique-t-elle. Par exemple ici il y a du branchage. Lorsque que l’ombre d’un manguier qui pousse plus que prévu, arrive sur notre maison, je regarde quel impact ça a sur l’installation".
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Prolonger la durée de vie des panneaux
Les données sont collectées grâce à différents capteurs pour être ensuite analysées, dans le laboratoire d’Energy Lab. "On a une démarche de décarbonisation, nous cherchons à prolonger la durée de vie des panneaux solaires donc on cherche les différents défauts qui pourraient arriver, et on fait des études pour pouvoir prolonger la durée de vie de ces panneaux solaires", explique Alexandre Graillet, ingénieur base de données à Energy lab
Une carte électronique
Cette étude a démarrée il y a deux ans. Elle arrive à son terme. Elle entre dans le programme d’autonomie énergétique "Un toit solaire pour tous" de la Région Réunion qui vise à équiper chaque maison individuelle d’une centrale photovoltaïques.
"L’objectif est de développer un outil de diagnostic telle qu’une carte électronique qui ne coute pas trop chère, qu’on pourrait facilement installer sur les panneaux photovoltaïques existants ou nouveaux des particuliers, détaille le Docteur Fabrice K/Bidi, chef de projet detect à Energy lab. Il permettra de savoir facilement ce qu’il se passe sur l’installation".
Entre des tests à effectuer
La phase de développement est quasiment terminée. D’autres tests grandeur nature sur des installations différentes sont encore nécessaires pour finaliser le produit. Les résultats de cette étude co-financée par l’Union Européenne et la Région Réunion seront dévoilés ce jeudi à l’université du Moufia.