La CNL dresse un état de lieux de l’entretien des parties communes des immeubles de La Réunion

18% du parc social a été évalué par la Confédération Nationale du Logement à La Réunion. Durant près de 6 mois, une grande enquête a été menée pour savoir si les bailleurs sociaux entretenaient correctement les parties communes des immeubles. Et le compte ne semble pas y être.

Les bailleurs sociaux ne rempliraient pas les missions pour lesquelles les locataires payent des charges, c’est la conclusion rendue ce dimanche 11 juillet par la Confédération du Logement à La Réunion.

La CNL a mené une grande enquête visant à dresser un état des lieux de l’entretien des parties communes des immeubles de l’île.

Les bailleurs sociaux pris à défaut

Pendant 6 mois et sur 17 communes, 350 immeubles ont ainsi été passés au crible, soit 18% du parc social. Interpellée par des milliers de locataires, la CNL s’est donc engagée dans cette vaste opération d’évaluation.

Il faut vous se ressaisir, messieurs les bailleurs sociaux, parce que la situation est extrêmement grave aujourd’hui ", insiste Erick Fontaine, l’administrateur de la CNL. Pour preuve, la CNL n’a rien trouvé de bon dans tous ce qui a été contrôlé.

Reportage de réunion la 1ère.

La CNL dresse un état de lieux de l’entretien des parties communes des immeubles de La Réunio ©Réunion la 1ère

 

L’entretien des parties communes en question

Ascenseurs en panne depuis des mois, sans lumière, espaces verts non entretenus en pleine épidémie de dengue, des épaves abandonnées, absence d’électricité à certains étages, la liste est longue.

Les charges locatives pour ces parties communes varient selon les bailleurs, de 43 à près de 85 euros par mois. Des sommes importantes qui ne se retrouvent pas dans l’entretien, ce qui pose un problème de salubrité et de sécurité, selon Erick Fontaine.

La Confédération Nationale du Logement à La Réunion demande à ce que les bailleurs sociaux payent une pénalité de retard pour tous les travaux qui ne sont pas effectués dans les parties communes. La CNL va saisir l’agence nationale de contrôle des logements sociaux.