La liberté de la presse dans l’océan Indien s’améliore lentement

Comme tous les ans, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, Reporters sans Frontières a publié son classement mondial. La cartographie de 2023 est très semblable à celle de l’an dernier. Globalement, les libertés des journalistes sont très respectées dans les pays du Nord de l’Europe et problématiques en Russie, Chine, Inde, Iran, Turquie, Syrie et les pays du Golfe, entre autres…

Dans notre zone, les Seychelles décrochent le 34^ème rang, soit une chute de vingt-et-une place. En 2022, l’archipel devançait la France. Notre pays progresse dans le classement, malgré une note légèrement inférieure de 1,9 dixième.

L’île Maurice gagne une place (63^ème). Pourtant, là encore, l’île sœur voit sa note reculer de 5 dixièmes par rapport à 2022.

Aussi surprenant que cela puisse sembler aux observateurs locaux, en 2023 Les Comores gagnent 8 places. Elles passent de la 83^ème à la 75^ème.

Les MMM sont groupés

Ils ne sont pas les derniers du classement, mais les exécutifs des Maldives, de Madagascar et du Mozambique doivent impérativement revoir leur relation avec les médias, s’ils souhaitent grimper dans le classement de 2024.

L’archipel des Maldives, situé au Nord-Nord-Est des Mascareignes, a perdu 13 places et apparaît au centième rang. La Grande île suit juste derrière et devance d’une place le Mozambique. Madagascar a reculé (-2), contrairement à son voisin de la côte Sud-Est de l'Afrique (+14) par rapport à l’an dernier.

Reporters sans Frontières s’appuie pour réaliser son classement sur cinq critères : contexte politique, cadre légal, contexte économique, contexte socioculturel et sécurité. La lecture, des critères évalués, diffère selon l’observateur, cependant cette grille permet de proposer une base commune pour évaluer les 180 pays évalués.