Près de 450 élèves du collège catholique Saint-Géneviève, à Saint-André, ont participé à la messe du mercredi des Cendres, ce 22 février.
Temps fort pour le collège
Comme chaque année, la messe des Cendres est célébrée avant les cours dans cet établissement scolaire privé. Elle est un "temps fort de la vie du collège, comme Noël", mais "elle n’a pas été simple à organiser cette année car le collège était fermé lundi et mardi en raison du cyclone Freddy", explique Elly Chandra, directeur du Collège catholique Saint-Géneviève, de Saint-André.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Premier jour de carême
Cette messe symbolise le premier jour du carême pour la communauté catholique. Ce matin, les élèves ont été réceptifs aux mots du prêtre qui a ensuite déposé la cendre en signe de croix sur le front des collégiens.
"Moins de sucreries, plus de temps en famille, moins d’écran"
"Elle est faite des rameaux de l’année dernière réduits en cendres et qu’on met sur le front, elle représente la fragilité de l’homme, explique Mayane, élève de 6ème. J’ai ressenti de la joie car c’était la première fois".
Maryne, élève de 5ème, rappelle que "c’est une période de jeûne" qui s’ouvre. "Je vais passer plus de temps avec ma famille et je vais essayer de faire de bonnes actions", confie-t-elle. En classe de 3ème, Liloye va essayer "pendant les 40 jours, de manger moins de sucreries". "Et je vais beaucoup prier, ce carême est une purification, il nous remet dans le droit chemin", estime la collégienne.
"Un appel à la conversion"
Pour le père Clément Mario Ramamiaima qui célébrait la messe ce matin, "les cendres sont un signe et un appel à la conversion". "Avec le rite de l’imposition des cendres sur nos têtes, le prêtre a dit « convertissez-vous, et croyez à l’Evangile »", assure le prêtre. Dans ce collège, les cours ont repris à 10 heures, après la messe, pour tous les élèves.
Le message de l'Evêque
Pour Monseigneur Gilbert Aubry, évêque de La Réunion, invité de Réunion La 1ère au journal de 12h30, il faut prendre ce carême "au sérieux", un "entraînement de 40 jours qui nous conduit à Pâques". "Il faut veiller aux trois piliers, faire attention aux autres avec l’aumône, mettre de l’argent de côté lorsqu’on jeûne pour servir à une opération d’aide, et puis la prière et s’adressant à Dieu pour avoir sa lumière et sa force", ajoute Monseigneur Gilbert Aubry.
Regardez son interview sur Réunion La 1ère :