Manque de logements, appartements indécents ou aux loyers trop chers : la Confédération Nationale du Logement dénonce la politique du logement social menée à La Réunion. "Un bateau sans capitaine", selon la CNL qui a tenu une conférence de presse, ce dimanche 29 novembre.
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Ce dimanche 29 novembre, lors d’une conférence de presse, la Confédération Nationale du Logement tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme sur la situation à La Réunion. La CNL dénonce la politique du logement social mené à La Réunion, suite à la publication du dernier rapport de l’Armos, l’association des bailleurs sociaux, et de celui sur la pauvreté.
Selon la CNL, à La Réunion, les petits logements tels que les T1 et T2 sont les plus demandés par les personnes à faibles revenus, mais ils sont des biens rares. Ces petits logements sont notamment ciblés par des jeunes travailleurs au SMIC ou des retraités souhaitant changer de logement après le départ de leurs enfants. Sur les 15 000 dossiers instruits l’an dernier, seul 2700 ont reçu une réponse favorable, soit 4%. Face à ce constat, la CNL propose de mieux répartir les logements existants et de repenser les programmes de constructions.
Regardez l'interview d'Erick Fontaine sur Réunion La 1ère :
"On construit peu de logements à La Réunion, ceux qui sortent de terre sont très chers, à plus de 500 euros pour un T2, remarque Erick Fontaine, président de la CNL. On construit des logements pas adaptés aux capacités financières des Réunionnais".
"La région Réunion est la troisième région de France où le prix du logement social est le plus élevé", assure Erick Fontaine. Pour La CNL, il faudrait que le gouvernement adapte l’allocation logement aux besoins du territoire.
Regardez les précisions de Réunion La 1ère :
Selon la CNL, il faut repérer ces logements, puis inciter les propriétaires à les mettre en location à des tarifs attractifs. Des aides et des dispositifs de défiscalisation existent, mais ils restent peu connus.
32 000 familles en attente de logements
La CNL dénonce d’abord un retard qui s’allonge dans la construction de logements neufs. La Confédération assure que 32 000 familles réunionnaises attendent d’être logées.Selon la CNL, à La Réunion, les petits logements tels que les T1 et T2 sont les plus demandés par les personnes à faibles revenus, mais ils sont des biens rares. Ces petits logements sont notamment ciblés par des jeunes travailleurs au SMIC ou des retraités souhaitant changer de logement après le départ de leurs enfants. Sur les 15 000 dossiers instruits l’an dernier, seul 2700 ont reçu une réponse favorable, soit 4%. Face à ce constat, la CNL propose de mieux répartir les logements existants et de repenser les programmes de constructions.
Regardez l'interview d'Erick Fontaine sur Réunion La 1ère :
logement indécent à la run itw plateau Erick Fontaine
Des loyers trop chers
Autre constat de la CNL, les appartements qui sortent de terre ne correspondent pas toujours à la demande. La Réunion subit de plein fouet la pauvreté, un quart de la population vit avec moins de 900 euros par mois."On construit peu de logements à La Réunion, ceux qui sortent de terre sont très chers, à plus de 500 euros pour un T2, remarque Erick Fontaine, président de la CNL. On construit des logements pas adaptés aux capacités financières des Réunionnais".
"La région Réunion est la troisième région de France où le prix du logement social est le plus élevé", assure Erick Fontaine. Pour La CNL, il faudrait que le gouvernement adapte l’allocation logement aux besoins du territoire.
Regardez les précisions de Réunion La 1ère :
logement à la réunion desk
33 000 logements vacants dans l’île
Pour la Confédération, le gouvernement devrait aussi se pencher sur la situation des logements vacants. Il y en aurait 33 000 dans l’île.Selon la CNL, il faut repérer ces logements, puis inciter les propriétaires à les mettre en location à des tarifs attractifs. Des aides et des dispositifs de défiscalisation existent, mais ils restent peu connus.