La Réunion accueille les Outre-Mer French Tech Days avec l’objectif de valoriser les start-up

Les ministres Philippe Vigier et Jean-Noël Barrot, aux Outre-mer French Tech Days, ici aux côtés de l'élue dionysienne Brigitte Adame
Transition écologique, agroalimentaire, ou encore cosmétique durable. Les start-up ultramarines ont des idées. Elles vont le faire valoir ce jeudi et ce vendredi lors de la première édition des Outre-Mer French Tech Days au Moca, à Saint-Denis, avec la présence des trois ministres.

Une trentaine de structures, dont une quinzaine locale, vont tenter de séduire les investisseurs. Les Outre-Mer French Tech Days débutent ce jeudi 30 novembre avec l’association French Tech, au Moca, à Saint-Denis.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère :

Retour sur le premier jour des Outre-Mer French Tech Days ©Réunion la 1ère

Créer de l’emploi grâce aux start-up

Ce jeudi, Olivier Becht inaugure la première édition des Outre-Mer French Tech Days, en présence de Philippe Vigier, ministre délégué aux Outre-Mer, et de Jean-Noël Barrot, ministre délégué au  numérique. 

Les ministres Olivier Becht, Philippe Vigier et Jean-Noël Barrot aux Outre-mer French Tech Days

“Les Outre-Mer French Tech Days ont vocation à impacter le quotidien des Réunionnais, explique Florent Montrouge, président de l’association French Tech Réunion. On parle d’innovation, mais l’innovation c'est par exemple avoir des coffres-fort numériques si on se retrouve en difficulté, sans papiers. On peut les retrouver à tout moment”.

Ecoutez l'interview de Florent Montrouge, président de l'association French Tech sur Réunion La 1ère : 

Outremer French Tech Days : itw de Florent Montrouge

Jusqu’au vendredi 1er décembre, une quinzaine de délégations venant du monde entier se retrouvent sur notre île pour favoriser les échanges sur l’innovation et la croissance économique au sein des régions ultramarines. 

Cet événement est destiné aux professionnels. On a une capacité d’accueil limitée à 250 personnes. Il faut faire en sorte que nos start-up puissent porter leurs innovations, pour qu’elles puissent derrière générer de l’emploi. 

Florent Montrouge

Valoriser les start-up devant les fonds d’investissement

La Réunion compte environ une centaine de start-up à des niveaux de maturité différents. Certaines n’ont pas encore de structure juridique, d’autres s’exportent, et d’autres, ont déjà été rachetées par des grands groupes.

Le programme de l’événement prévoit une exploration approfondie des sujets importants, tels que la transition écologique, agroalimentaire, le cosmétique durable ou la collaboration entre start-up et grandes entreprises.  

“Les points de progrès, c’est la capacité à trouver les financements qui permettent la croissance des entreprises, et derrière la capacité à les projeter à l’international”, précise Olivier Becht, ministre délégué chargé du commerce extérieur, qui est allé ce mercredi 29 novembre à la rencontre de quelques start-up du Village by CA, à Saint-Denis.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère :

French Tech : Le ministre Olivier Becht en visite au Village by CA
 

Le village by CA regorge de start-up

Le village by CA, situé à la Technopole à Saint-Denis, accueille 55 entreprises qui ont créé près de 750 emplois. Olivier Becht a rencontré deux start-up. Parmi elles, "Feelbat", une entreprise spécialisée dans les capteurs de fissures et d’inclinaison, à la fois pour les bâtiments et pour les milieux naturels. Les capteurs sont connectés aux smartphones, ce qui permet de repérer les failles. “Feelbat” participera au Salon du CES (Consumer Electronics Show) à  Las Vegas. Il s’agit d’un salon consacré à l’innovation technologique en électronique grand public.  

“On est la seule société au monde à développer et à commercialiser des capteurs de fissures. On vise les 2,5 millions de chiffre d’affaires tout en restant à La Réunion”, affirme Jean-Christophe Habot, PDG de Feelbat. 

Vers un événement grand public 

Pour cette première édition, les Outre-Mer French Tech Days sont destinées aux entreprises. “On aurait aimé pouvoir élargir l’événement au public. On pourrait pourquoi pas ouvrir l’événement au public sur les prochaines éditions”, assure Florent Montrouge.