La secrétaire d'Etat en charge de l’Education prioritaire, Nathalie Elimas, est en visite à La Réunion

REP ou REP+, les dispositifs d’éducation prioritaire sont nombreux à La Réunion. De la maternelle au lycée, 56% des élèves réunionnais en bénéficient. La secrétaire d’Etat en charge du sujet débute ce lundi une visite officielle dans le département.

Nathalie Elimas, secrétaire d’Etat en charge de l’Education prioritaire effectue une visite officielle de deux jours dans l’académie de La Réunion afin de visiter les dispositifs de  l’éducation prioritaire déployés dans l’île.

De la maternelle au lycée

Une visite au programme chargé, qui débute ce lundi 13 septembre dans une école primaire aux Camélias, puis dans une école maternelle de Saint-Denis. Direction ensuite l’Est. La secrétaire d’Etat se rendra au collège Bourbon, à l’école André Hoarau, au collège Guy Môquet et enfin au lycée Amiral Bouvet de Saint-Benoit.

Dans le département, 56% des élèves bénéficient des dispositifs d’éducation prioritaire, contre 12% à l’échelle nationale. Plus de 90 000 élèves réunionnais sont ainsi scolarisés dans des réseaux dits d’éducation prioritaire, qu’ils soient renforcés ou non. Il s’agit des établissements REP ou REP+.

Cités éducatives et internats d’excellence

Les écoles primaires et les collèges qui bénéficient de ce statut sont répartis un peu partout autour de l’île. Mais seules les communes du Port et de Saint-Benoit disposent de ce que l’on appelle des cités éducatives. Ce dispositif permet une prise en charge continue des jeunes dès l’âge de 3 ans jusqu’à 25 ans.

Le département de La Réunion compte également 5 internats d’excellence, à Saint-Leu, Sainte-Clotilde, Le Port, Saint-Louis et Sainte-Marie. Ces établissements offrent des conditions de travail optimisées qui permettent ainsi de renforcer la continuité éducative lorsque l’élève termine sa journée au sein de son collège ou de son lycée.

Le volet cohésion du plan de relance national prévoit d’ailleurs 50 millions d’euros pour soutenir la création, l’extension ou la réhabilitation d’internats d’excellence en France. Reste à savoir si l’académie de La Réunion en bénéficiera.