La "chasse" à la goyave de Chine (guayave chinoise) est ouverte à l’île Maurice. Chez nous, la quête des goyaviers devrait débuter dans un mois. Si vous ne pouvez plus attendre, il faut vous rendre dans le parc de Pétrin. Il est situé au Sud-Ouest de l’île sœur, écrit L’Express de Maurice.
Ce lieu, géré par le National Parks and Conservation Service, est ouvert au public. Une seule obligation ! Respecter cet écrin sauvage. Le ramassage du fruit est autorisé. Rove.me écrit, "on trouve ces arbustes chargés de fruits dans les Gorges de la Rivière-Noire, sur les hauteurs de la Plaine-Champagne, Grand-Bassin et la Nicolière".
Cru, cuit avec du piment
Le goyavier, ou goyave de Chine, peut-être accommodé en dessert, en plat, incorporé au rhum, devenir un punch, un délicieux jus de fruit chargé en vitamine C. Vous pouvez, aussi, le mixer pour le transformer en sorbet ou une glace… À l’île Maurice, les amateurs sont adeptes du "rougail". Broyé, avec un peu de sel et du piment, le tour est joué.
Le bois de goyavier est également utilisé à La Réunion, comme chez nos voisins, pour fabriquer des manches pour les outils de jardinage. Souple et très résistant, il peut, en fonction du diamètre, être tressé ou devenir un meuble.
Le goyavier (comme la goyave de Chine) est une peste végétale. Cette plante importée est appréciée, cependant, ici comme dans les îles voisines les services en charge de la protection de la biodiversité se battent sans cesse contre son extension.