Chez Denise et Jean-Marc Vosges, l’heure est aux derniers préparatifs pour le réveillon de Noël. Pour eux, pas de repas de fête sans chou de palmiste.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Le succès du palmiste pejibaye
"C’est pour donner de l’importance à la fête, assure Denise Vosges. Et puis c’est indémodable et incontournable". Le couple apprécie surtout la dernière variété de palmiste arrivée à La Réunion. "Je préfère le pejibaye, car il a beaucoup de chair, ne jaunit pas, et reste frais", explique Jean-Marc Vosges.
A La Réunion, le palmiste est rouge, royal ou pejibaye. En période de fêtes de fin d’année, il ne se vend pas seulement de producteur à consommateur. Les bazardiers leur font aussi de plus en plus de place sur les étals.
Du palmiste chez les bazardiers
"C’est très demandé pour Noël, alors sur mon étalage il y aura toujours des palmistes pour les fêtes de fin d’année", explique Collen Ponapin, bazardier dans l’Est de l’île. Il l’assure : la production est en augmentation grâce à la hausse du nombre de producteurs.
A Sainte-Anne, Edvin Payet, producteur de palmistes, en vend toute l’année, mais entre Noël 2022 et 2023, la demande a été multipliée par deux. Il a vendu pas moins de 2000 choux, et n’en a plus pour le réveillon de Noël.
Plus de producteurs et plus de production
Pourtant, en cinq ans, la surface consacrée au palmiste est passé de deux à huit hectares. Edvin Payet a même trouvé une nouvelle façon de planter pour plus de rendement. "On met deux plants dans la terre pour qu’ils poussent ensemble, explique Edvin Payet, producteur de palmiste. Ainsi, une année on en coupe un et l’année suivante, on coupe l’autre, on perd moins de temps".
Si pour le réveillon, manger local est un plaisir, c’est aussi un enjeu. Satisfaire la demande est le défi lancé à l’agriculture réunionnaise.