Ils sont une vingtaine à se regrouper dans le Collectif pour la Réparation des Injustices (CRI) 974. Les membres du CRI 974 veulent mettre en lumière les dysfonctionnements institutionnels qui, selon eux, touchent le système judiciaire et la politique.
Les membres du CRI tirent la sonnette d’alarme
Les membres du collectif se sont regroupés pour mettre en commun leurs différends avec les institutions. Les expropriations, les spoliations des biens et des tutelles, la corruption des avocats ou encore des experts, sont au cœur de leurs revendications.
Les membres du CRI 974 tirent la sonnette d’alarme. Ils s’estiment lésés par la justice et les institutions à La Réunion. “La Sodegis a créé un code de l’expropriation parallèle à celui qui existe. Et puis, maintenant, ils veulent nous rétrocéder nos terrains qu’ils n’ont jamais pris. Ils veulent qu’on signe la rétrocession”, témoigne Jocelyne Fontaine, porte-parole du CRI 974.
Le collectif estime que “rien ne bouge”
Malgré le dépôt de nombreuses plaintes pour dénoncer la situation, “rien ne bouge”, d’après Josian, membre du collectif. “On est les représentants de cette majorité silencieuse. Ils savent qu’à La Réunion, il y a de la corruption qui est en train de gangrener la société à tous les niveaux. Nous, on ose dénoncer et avec des preuves”, explique-t-il.
Le nouveau collectif a déjà recueilli plusieurs témoignages, avec des preuves significatives. “Malheureusement, les tribunaux écrasent nos dépôts de plainte, les preuves et ils s'assoient dessus”, déplore Josian.
Le collectif interpelle le préfet
Les lanceurs d’alerte veulent interpeller les Réunionnais. “Si la justice n’écoute pas ce qu’on dit, nous, on va tout faire pour alerter la population. Il faut tout faire pour que tout ça s’arrête ici. Nous demandons des réparations”, alerte Jocelyne Fontaine.
C’est un cri qui va haut. On a décidé de dire à nos persécuteurs que ça suffit. On a décidé de tenir tête. On n’arrive pas à obtenir justice parce que tout est truqué. Nous, ce qu’on veut, c’est la justice. On veut que tout le monde fasse son travail en âme et conscience.
Jocelyne Fontaine, porte-parole du CRI 974
Les membres du collectif ont alerté par courrier Jérôme Filippini, préfet de La Réunion. Pour le moment, ils n’ont pas eu de réponses.