Coronavirus : le Département au secours des filières horticole et équine

Le Département vote des dispositifs exceptionnels en faveur des filières horticole et équine
La commission permanente du conseil départemental s'est tenue ce matin. A cette occasion et en réponse à la crise sanitaire, les élus ont voté des dispositifs exceptionnels de soutien aux filières horticole et équine. Des filières durement touchées par l'arrêt brutal de leur activité.
 
Les élus de la commission départementale ont apporté ce matin, quelques réponses à la crise sanitaire qui frappe l'île. Ces derniers ont décidé de venir en aide à deux filières particiculièrement impactées par la crise. Il s'agit des filières horticole et équine.
 

Une enveloppe de 200 000 euros pour la filière horticole


Une aide départementale exceptionnelle a ainsi été votée en faveur du maintien et de la relance des productions horticoles, à hauteur d’un forfait de 1 500 € pour les exploitations inférieures à
5 000 m² et 3 000 €/ha pour les exploitations supérieures à 5 000 m², pour une enveloppe globale de 200 000 €.
 


Une aide de 100 000 euros pour la filière équine 


L’Association Réunionnaise de Valorisation et d’Elevage d’Equidés (ARVEE) bénéficiera d’une aide financière exceptionnelle d’un montant de 100 000 € pour permettre aux professionnels de la filière équine d’assurer l’alimentation de leurs animaux pendant la période de confinement. 2 500 équins sont visés par cette mesure à hauteur de 40 € par animal. Un plafond de 12 000 € est fixé par exploitation.
 

Une motion de soutien aux acteurs de l’accompagnement alimentaire


Dès le début de la séance, une motion relative au soutien aux acteurs de l’accompagnement alimentaire a également été présentée et a été adoptée à l’unanimité par l’assemblée délibérante.

Cette démarche a été entreprise à la suite de l’annonce de la Ministre des Outremers informant du versement d’aides alimentaires supplémentaires, à Mayotte et à la Guyane pour deux mois pour un montant total de 2,5 millions d’euros.

Le Département estime que la situation à La Réunion est tout aussi critique et rappelle que l'île connaît une explosion des demandes de colis alimentaires ainsi qu’un manque de près de 210 tonnes de denrées de première nécessité pour la BAM et pour la Croix Rouge Française.
Les élus demandent ainsi à l'Etat de renforcer son accompagnement en faveur des acteurs de l’aide alimentaire de La Réunion.