Le Dionypark : une aire de jeux en lieu et place du Pôle Océan

La Forêt Aventure
Près de vingt ans après les expropriations, le vide laissé par le projet Pôle Océan dans le centre-ville de Saint-Denis va être comblé par le Dionypark. Un espace pensé par et pour les marmailles. Parmi les réjouissances annoncées : l’implantation d’une montgolfière.

" La forêt aventure", le thème de ce parc de jeu, ne laisse aucun doute sur l’origine des concepteurs des Dionypark : il a été entièrement pensé par des enfants, inscrits aux activités périscolaires de Joinville. Ce scénario a ensuite été soumis à une consultation publique puis à un vote auquel ont participé 17 000 personnes.
Parmi les projets non retenus, il y a avait un jardin partagé et une coopérative solidaire.

Regardez le reportage de Réunion la 1ère :

Saint-Denis : le futur sera vert

Le plein de jeux au sein d’un ilot de verdure

La spontanéité et l’imaginaire sans borne de l’enfance accouchent d’une cascade d’attractions et d’espaces de loisirs.

La mairie de Saint-Denis promet de conjuguer certaines originalités telles qu’une montgolfière, une tyrolienne, un labyrinthe avec des équipements sportifs modernes, tels qu’un site de Parkour, un mur d’escalade ou encore un skatepark.

Le projet entend installer aussi des terrasses, des kiosques et des foodtrucks pour des moments de convivialité sous les arbres.
Pour la mairie, l’enjeu  est de faire du Dionypark «le nouveau poumon vert de la ville ».

Montgolfière, accrobranche, cinéma en plein air , le Dionypark promet une expérience riche en loisirs

Une inauguration à l’horizon 2025

La valorisation des trois hectares du Qualidratère Océan , laissés en friche depuis des années, prendra au moins trois ans et coutera 11 millions d’euros. La municipalité dionysienne a commencé à consulter les maitres d’œuvres, la préparation le sol et la plantation des arbres ne doivent intervenir qu’en 2023, pour des travaux effectifs en 2024-2025.

 Les expropriés du Pole Océan n’ont pas dit leur dernier mot 

Le Dionypark se dresse sur les ruines du projet « Pôle Océan » .Les études commencent en 2003, avec la déclaration d’utilité publique. Un an après  les expropriations sont prononcées, mais le terrain ne sera jamais valorisé

Comme le révèlent le JIR et le Quotidien, l’un des anciens propriétaires, a lancé une procédure et obtenu gain de cause début 2022 . La cour de cassation a confirmé le versement par La SODIAC de 278 000 euros d’indemnités : soit la différence entre la valeur actuelle du terrain et les indemnités versées à l’époque. Une décision, qui motive d’autres expropriés à s’engager sur le terrain judiciaire. Difficile de savoir précisément combien, mais plusieurs procédures sont en cours.