La 17ème semaine européenne de l’emploi des personnes handicapées se poursuit sur toute l’île. Après un job dating, ce jeudi 23 novembre, l’accent est mis sur des ateliers de sensibilisation au Village “Emploi, Handicap et Prévention”. Dans le sud de l’île, l’association Père Favron tente d’améliorer les conditions de travail de ses salariés qui prennent en charge des personnes en situation de handicap.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Favoriser l’insertion des porteurs de handicap
Sur ce Village “Emploi, Handicap et Prévention”, des animations thématiques et des ateliers pratiques de sensibilisation sur le handicap au travail sont proposés. Chaque année, le temps d’une semaine, l’objectif est de permettre des rencontres entre entreprises, politiques, associations, société civile et demandeurs d’emploi en situation de handicap.
Nous avons un savoir-faire en matière de prise en soin des personnes handicapées, mais on ne s’était pas véritablement intéressé au personnel, qui pouvait ou l’être en l’ayant déclaré, ou l’être en ne l’ayant pas déclaré pour des craintes.
Jean-Louis Carrere, président de la Fondation Père Favron
Des ateliers d’immersion
L’association Père Favron gère ses fonds destinés aux salariés en situation de handicap. Les actions s’articulent autour de l’embauche de ces personnes, leur insertion et leur maintien dans l’emploi. Par exemple, elle forme son personnel à la langue des signes pour faciliter les échanges.
Les salariés de la Fondation se mobilisent donc pour le Duo Day. Des duos entre employeurs et personnes en situation de handicap sont créés, notamment pour tester des métiers. Les demandeurs d’emploi peuvent être en immersion professionnelle dans un métier qu’ils choisissent.
Des aménagements de poste pour le handicap
L’association Père Favron organise le retour à l’emploi pour les personnes en situation de handicap. “D’après le profil de la personne, si elle peut réintégrer son poste, on va pouvoir lui proposer un aménagement de poste”, explique Murielle Arekion, assistante sociale.
Si elle ne peut pas reprendre son ancien métier, on va lui proposer un nouveau projet professionnel et l’aider dans ses démarches.
Muriel Arekion