Le Peloton de gendarmerie de haute montagne appelle les randonneurs à être prudents en cette période hivernale

Une opération de secours n’est jamais anodine ni exempte de risque pour les secouristes, rappelle le PGHM.
Le PGHM est intervenu à deux reprises en moins de dix jours pour secourir des randonneurs perdus au volcan. En cette période hivernale où les températures et la lumière chutent vite, les militaires appellent à la plus grande prudence. Ils recommandent d'être bien vêtus, d'avoir une lampe frontale et surtout un téléphone chargé en cas de problème.

Deux opérations de secours en moins de 10 jours pour les militaires du PGHM. D'abord celle de Keriane, 21 ans, retrouvé vivant aprés trois nuits passées dans le froid au volcan.

Ce week-end, c'est un touriste qui s'était rendu au cratère Dolomieu qui a fini par se perdre en raison du mauvais temps. Son téléphone portable chargé a permis sa géolocalisation. Il a été récupéré sain et sauf, mais n'avait pas de sac à dos, ni de lampe frontale et était trés peu équipé. Les hommes du PGHM l'ont retrouvé dans la nuit, le brouillard et la pluie.   

Le PGHM en intervention au volcan

Deux aventures qui se sont cette fois bien terminées, mais le PGHM attire l'attention de tous ceux qui voudraient se rendre en montagne et en excusion en cette période sans être équipés au minimum.

Des températures proches de zéro degré voire moins

" Nous sommes en hiver, les températures proches de zéro degré voire négatives sont fréquentes " précise le Peloton de gendarmerie de haute montage. En effet, le temps au volcan change vite, brouillard, pluie et vent  rendent la montagne dangereuse.

Des conditions climatiques qui deviennent un vrai obstacle pour les secours héliportés, reste alors la possibilité de l'intervention terrestre, mais cette dernière peut durer plusieurs heures.

Rappel des règles lors des sorties en montagne

Le PGHM recommande les règles élementaires avant de partir en montagne, comme partir tôt et rentrer tôt en évitant de randonner dans le mauvais temps. Ne pas se séparer du groupe, rester sur les sentiers balisés. Le téléphone portable est un outil essentiel pour rester en contact avec les secours et être géolocalisé, il doit être chargé en plus des batteries de secours. 

Autres précautions à prendre pour éviter l'hypothermie, des vêtements adaptés à la montagne, de la nourriture et de l'eau, ainsi qu'une lampe frontale. 

334 opérations de secours depuis le début de l'année

Les militaires spécialisés dans le secours en montagne sont intervenus 334 fois depuis le début de cette année 2024, et font en moyenne huit cents interventions par an.

Si le mois de juin est plutôt calme en matière d'opérations de secours, la période des vacances sera trés active pour les secouristes de l'extrême. De juillet à octobre, voir jusqu'à novembre ils seront trés sollicités, les tousristes fréquentant l'île et ses sentiers en nombre.