Le petit coléoptère des ruches, ravageur des colonies d’abeilles, est bien présent dans des ruchers de La Réunion

Autre menace pour les abeilles réunionnaises : le varroa qui infecte les ruches en se nichant dans les alvéoles des couvains et s'attaque aux larves tout au long de leurs phases de développement, ce qui rend les futures abeilles non viables.
Les autorités sanitaires mettent en place des mesures pour lutter contre le petit coléoptère des ruches. La présence de ce ravageur des colonies d’abeilles est confirmée dans plusieurs ruchers du Sud de La Réunion.

Les autorités sanitaires confirment la présence d’un ravageur des colonies d’abeilles dans plusieurs ruchers de La Réunion. Il s’agit du petit coléoptère des ruches qui sévit notamment dans le sud de l’île.

Présence confirmée après des prélèvements

"Le mardi 5 juillet, les services de l’État ont été informés d’une suspicion de présence d’un ravageur des colonies d’abeilles, dénommé Aethina tumida ou petit coléoptère des ruches, dans un rucher du Sud de l’île", explique la préfecture de La Réunion dans un communiqué, ce mercredi 13 juillet.

Suite aux prélèvements réalisés, la présence de l’insecte ravageur a été confirmée par un laboratoire.

Des ruchers du Sud de l’île touchés

Depuis, la préfecture explique que des visites de surveillance effectuées par les services de la Direction de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de La Réunion (DAAF) et du Groupement de Défense Sanitaire (GDS) "ont permis d’identifier plusieurs autres ruchers susceptibles d’être infestés".

Les analyses du Laboratoire National de Référence ont confirmé la présence d’Aethina tumida dans ces autres ruchers tous situés dans le sud de l’île.

Mesures de restrictions des mouvements

Les services de l’État et du groupement de défense sanitaire assurent être "mobilisés pour mettre en œuvre les mesures nécessaires pour circonscrire et éradiquer ce nuisible".

Une zone de protection et une zone de surveillance ont été définies par arrêté préfectoral autour des nouveaux ruchers infestés. Comme pour le premier rucher, des mesures de police sanitaire sont appliquées : interdiction stricte de déplacement des ruches et du matériel apicole en provenance, à destination et à l’intérieur des zones concernées.

Si votre rucher est concerné

Tout apiculteur, professionnel ou amateur, constatant ou suspectant la présence du ravageur Aethina tumida doit informer immédiatement :

  • le vétérinaire chargé du suivi de son rucher ou
  • les services de la direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DAAF).