Le port et le transport de feux d'artifice, d'armes, et de carburant interdits à La Réunion à l'approche du 14 juillet

Elisabeth Borne a pris un décret interdisant la vente, le port et le transport de feux d'artifices.
Pour prévenir la survenue de nouveaux troubles à l'ordre public pendant les festivités du 14 juillet, Jérôme Filippini, préfet de La Réunion, a prolongé les mesures qui avaient été prises suite aux violences urbaines constatées il y a une dizaine de jours.

Le préfet de La Réunion Jérôme Filippini a pris ce lundi 10 juillet des mesures à l'approche du 14 juillet. Après plusieurs nuits agitées par des violences urbaines dans plusieurs communes, si le calme est désormais revenu, le représentant de l'Etat souhaite "prévenir les risques de troubles graves à l'ordre public au cours des festivités du 14 juillet". 

Elisabeth Borne, Première ministre, a pris un décret le 8 juillet, pour interdire, partout en France, la vente, le port, le transport et l'utilisation d'articles pyrotechniques et d'artifices de divertissement, jusqu'au 15 juillet inclus. 

Les interdictions prolongées jusqu'au 15 juillet 

En plus de cette interdiction, à La Réunion, le préfet a pris des dispositions complémentaires, en prolongeant pour la troisième fois les mesures mises en place par arrêté sur le département pendant les violences urbaines.

A savoir la vente des fusées de détresse, leur port, transport et utilisation sur la voie publique ou en direction de la voie publique, mais aussi le port et le transport sur la voie publique d'armes à feu même factices, de munitions, et tout objet susceptible de constituer une arme. Sont également interdits la vente au détail, le port et le transport de carburant ou produits combustible ou corrosif, dans des jerricans ou bidons. 

Un arrêté pris le 30 juin dernier 

Ces interdictions sont valables de ce lundi 10 juillet à 16h jusqu'au samedi 15 juillet inclus. Leur non-respect est passible de poursuites judiciaires. 

Le préfet avait pris un arrêté le 30 juin dernier pour mettre en place ces mesures suite aux troubles à l'ordre public survenus sur l'île, suite aux violences urbaines constatées dans l'Hexagone après la mort du jeune Nahel à Nanterre. Cet arrêté a été prolongé à plusieurs reprises depuis. Les troubles constatés eux, ont duré un peu moins d'une semaine avant de s'estomper sur le département.