Le préfet encourage le télétravail pour enrayer la circulation du coronavirus dans l'île. Après le gouvernement, Jacques Billant milite à son tour afin que dans les entreprises réunionnaises, les interactions sociales soient le plus possible limitées.
Avec l'épidémie de coronavirus qui explose à La Réunion, tous les moyens sont explorés pour tenter de casser la chaîne de contamination. Dès ce vendredi 5 mars, toute l'île sera soumise à un couvre-feu de 18h à 5h du matin. Le préfet, Jacques Billant, qui veut absolument éviter un reconfinement de l'île. Il appelle les entreprises à recourir autant que possible au télétravail.
Un exercice que nombre d'entreprises ont déjà pratiqué lors du confinement de mars 2019, mais qui demande une organisation pointue.
Voir ou revoir le reportage de Michèle Bertile et Thierry Chenayer à la Caisse Générale de Sécurité Sociale, une entreprise qui compte 1 200 salariés.
Des salariés parfois isolés et stressés
Par rapport au confinement d'il y a un an, il y a une certaine forme d'érosion du télétravail. Beaucoup de salariés ont du mal à s'y habituer. Ils se sentent souvent isolés, en situation de stress et d'angoisse.
Et lorsque le gouvernement estime que le télétravail à 100% doit rester la norme, le MEDEF en premier monte au créneau.
Didier Fauchard, président du MEDEF Réunion, invité du journal de Pascal Souprayen, ce mercredi à 12h30
Même si l'Etat a réitéré sa promesse d'accompagner les entreprises qui ont recours au télétravail, les patrons ne peuvent pas, et ne veulent pas imposer cette disposition 7 jours sur 7 à leurs employés. "Il y va de leur santé psychologique", assurent-ils.