L’association Riz Péï met en avant la culture locale réunionnaise. Dans un restaurant traditionnel du Sud, les clients ont pu goûter une toute nouvelle qualité de riz, ramenée du Brésil en 1975 par la famille Isautier.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Une semence retrouvée
Elle avait été perdue au cœur de notre île, avant d’être retrouvée récemment. La semence de ce riz péï ravit les clients venus nombreux ce midi. “Ce n’est pas tous les jours qu’on mange ce riz-là, s’impatiente Carlo de Sacco, leader du groupe Grèn Sémé. C’est un exemple pour nous, je suis fier de manger ça aujourd’hui. Le riz est un symbole, il faut qu’on le garde, pour notre culture, pour nos marmailles”, insiste le fin gourmet. De son côté, Corinne, une cliente, s’extasie devant un riz si goûtu. “Ce riz a été une véritable découverte, il est exceptionnel. Il est moins raffiné, très consistant et sa texture est incroyable. Le goût c’est autre chose que ce que l’on mange habituellement, c’est à tomber par terre”, s’exalte-t-elle.
Un riz meilleur pour la santé
Ce fameux riz péï ne serait pas bon uniquement qu’en bouche, mais surtout pour la santé. Une fois le riz cuit, tous approuvent la consistance et le goût. Son van à la main, Nicolas Florence, directeur de l’association Riz Réunion, présente aux plus curieux son processus de consommation. “On trie le riz, on enlève les petites feuilles et cailloux et on le passe dans une décortiqueuse. Le riz complet c’est le meilleur riz du monde pour les Réunionnais”, constate-t-il. Dans son van, le riz apparaît en trois phases. D’abord, la phase primaire où il est enveloppé dans une fine pellicule. Puis passé à la décortiqueuse, il se transforme en riz complet, et peut aussi être consommé sous la forme de riz blanc, après le passage dans une blanchisseuse. Mais pour le directeur, pas de doute, la forme la plus intéressante reste le riz complet, bien meilleur pour la santé des Réunionnais.
Un travail collectif
Un riz aux nombreux bienfaits qui est proposé pour la toute première fois en aussi grande quantité ce midi. Le résultat d’un travail collectif mis en place par des passionnés de la culture créole qui va permettre à cette production de prendre de l’ampleur. “Pour arriver à ce produit-là c’est tout une histoire, il a fallu trouver la semence. Ensuite il faut planter et savoir comment on plante. C’est tout un processus de mise en marche” explique Pascal Hoareau, le propriétaire du restaurant.
Si vous voulez vous aussi participer à cette grande aventure, contactez l’association Riz Réunion. La prochaine production est estimée à 1 500 kg.