L'élection législative malgache était considérée comme un test risqué pour le président de la République, Andry Rajoelina. Ses opposants souhaitaient transformer cette échéance en un véritable obstacle. Pour parvenir à leur fin, la plateforme Firaisankina devait obtenir la majorité.
Les résultats officiels ont confirmé la tendance dévoilée par la Commission électorale nationale indépendante, le 11 juin dernier. L'opposition a décroché 22 sièges sur les 163 que compte l'Assemblée nationale.
L'IRMAR, parti proche du pouvoir, a obtenu 84 fauteuils, soit la majorité absolue. Le troisième bloc de la chambre sera constitué par les cinquante députés, élus sous l'étiquette : indépendant, précise Midi-Madagascar.
Les six derniers sont répartis entre : les Verts 1, le FVOI 4 et le GPJM 1.
Des poursuites pénales contre les fraudeurs
À l'issue de l'officialisation des résultats de cette élection législative, le président de la Haute Cour constitutionnelle a souligné qu'il avait l'intention de saisir la justice afin que des poursuites pénales soient engagées contre les auteurs de délits pendant l'élection et le soir du dépouillement.
Malgré l'absence d'incident majeur, de nombreuses lacunes ont été relevées par les observateurs lors de ce scrutin : "Aucun processus électoral n'est parfait à 100%. Effectivement, il y a eu des lacunes que nous pourrons corriger à l'avenir", reconnaît Florent Rakotoarisoa, le président de la Haute Cour constitutionnelle.
Cependant, afin de dissuader que les délits liés aux élections perdurent, des plaintes contre les auteurs (authentifiés) seront déposées, nous apprend L'Express de Madagascar.