Législative partielle : qui sont les candidats dans la 7e circonscription ? (3/3)

Gilles Leperlier, Ulrich Quinot, Jean-François Nativel, Michelle Lartin-Graja et Jean-Luc Poudroux sont candidats.
Les électeurs de la 7e circonscription de La Réunion sont appelés aux urnes, le 23 septembre. Ils devront élire leur député. Qui sont les treize candidats ? Réunion La1ère dresse les portraits de Jean-Luc Poudroux, Jean-François Nativel, Gilles Leperlier, Michelle Lartin-Graja et Ulrich Quinot.
Ils sont treize candidats à se présenter pour le siège de député de La Réunion dans la 7e circonscription. Le premier tour de cette élection législative partielle se déroulera le 23 septembre prochain. Les électeurs de Saint-Leu, Trois-Bassins, les Avirons, l'Étang-Salé, Saint-Louis (sauf La Rivière) et d'une partie de Saint-Paul, sont appelés aux urnes pour élire le successeur de Thierry Robert. L'élection du député sortant a été invalidée par le Conseil Constitutionnel le 6 juillet dernier.

Dans le cadre de la campagne pour cette élection législative partielle, Réunion La1ère organise trois débats radio, télé et internet à partir de la semaine prochaine. Cliquez ici pour retrouver les portraits des candidats qui participeront au premier débat du lundi 17 septembre, et cliquez ici pour retrouver les portraits des candidats qui participeront au second débat du mardi 18 septembre sur Réunion La1ère. 

Découvrez ci-dessous les candidats qui participeront au troisième débat du mercredi 19 septembre sur Réunion La1ère : Jean-Luc Poudroux, Jean-François Nativel, Gilles Leperlier, Michelle Lartin-Graja et Ulrich Quinot.


 

Jean-Luc Poudroux

Maire de Saint-Leu pendant presque 20 ans, Jean-Luc Poudroux tente un "retour" imprévu. Dix ans après avoir quitté la scène politique, il revient aux affaires. Âgé de 68 ans, il avait été battu par Thierry Robert en 2008 et 2014. "J'ai remis ça car j’ai toujours voulu accompagner les jeunes, explique-t-il. Là aussi, c'est une bonne façon d’aider".

Ecoutez son portrait réalisé par Gaël Le Dantec :

Portrait Jean-Luc Poudroux


Jean-Luc Poudroux a précédé Nassimah Dindar à la présidence de ce qui s’appelait alors le conseil général. Il assure avoir le soutien des différentes mouvances de la droite réunionnaise, mais n’a demandé aucune investiture. Il espère, comme d’autres, porter la voix des plus faibles. "Pendant ces dix ans où j’étais de l’autre côté de la barrière, j’ai constaté que les "petits étaient toujours plumés", remarque-t-il.

Jean-Luc Poudroux entend faire de la politique d’une manière différente de celle de son successeur à la mairie. "Je veux rétablir plus de calme, plus de sérénité, moins de postures et d’impostures ", lâche le candidat.

S’il est élu Jean-Luc Poudroux précise qu’il se positionnera dans l’opposition au gouvernement. La jeune Graziella Vergoz, novice en politique, est sa suppléante.


 

Gilles Leperlier

Candidat dans la sixième circonscription en juin 2017, Gilles Leperlier se lance cette fois dans la septième avec l’étiquette du Parti Communiste Réunionnais. A 33 ans, le jeune père de famille a déjà un long parcours militant derrière lui. Originaire de l’Etang Salé, il a commencé dans le milieu associatif il y a quinze ans. "J’ai créé une association de quartier pour permettre aux familles de sortir le week-end, et pour animer les quartiers des hauts, souvent oubliés et où les infrastructures manquent, raconte Gilles Leperlier. J’ai ensuite continué au Tampon avec les étudiants et la création de l’UNEF Réunion".

Ecoutez le portrait réalisé par Sophie Person : 

Portrait Gilles Leperlier


Gilles Leperlier s’engage ensuite en politique, à gauche. Il devient militant du PCR, Parti Communiste Réunionnais, "fidèle au parti de Paul Vergès". Porte-parole du Cospar, il "défend le pouvoir d’achat à La Réunion". Depuis dix ans, Gilles Lerpelier dirige l’AJFER, l’Alliance des Jeunes pour la Formation et l’Emploi à La Réunion. "Nous nous battons pour la priorité à l’embauche des Réunionnais et des personnes de La Réunion. Nous avons manifesté à plusieurs reprises pour défendre les Réunionnais".

Candidat à plusieurs reprises, il n’a encore jamais assumé de mandat politique. "Mon engagement était jusque-là associatif et bénévole, je n’ai pas attendu d’être candidat pour défendre les Réunionnais et les Réunionnaises", conclut-il.


 

Michelle Lartin Graja  

Michelle Lartin-Graja porte les couleurs du Rassemblement National, le nouveau nom du Front National. Michelle Graja n’est pas une novice en politique. Elle était déjà candidate sous les couleurs du parti d’extrême droite en 2017, elle avait alors recueilli un peu plus de 4% des voix.

Ecoutez son portrait réalisé par Gaël Le Dantec :

Michelle Lartin Graja  


Candidate sans étiquette dans la 2ème circonscription en 2012, elle n’avait obtenu que 0,2% des voix puis 1,5 % aux municipales de Saint-Paul sous les couleurs du mouvement le CAP.

"Ce ne serait pas possible de faire une élection sans le Rassemblement National, affirme-t-elle. Lors de la dernière présidentielle, nous sommes arrivés en deuxième position avec 33 millions électeurs et 36 % dans les DOM et à la Réunion 139 000 électeurs", précise la candidate.

Le cheval de bataille de Michelle Lartin-Graja ce sont les spoliations de terrains dont seraient victimes certaines familles lors des successions. "La loi est bafouée, tout le monde le comprend et heureusement que les Réunionnais sont des gens éveillés", ajoute Michelle Lartin-Graja qui veut défendre les Réunionnais qui seraient victimes de "lois françaises appliquées sans discernement" tout en portant le discours nationaliste du Rassemblement National. Sa suppléante s’appelle Sandrine Moukine.


 

Ulrich Quinot

Ulrich Quinot fait partie des candidats sans étiquette dans cette campagne. Il n’a jamais occupé de mandat et ce notaire de Saint-Louis n’adhère à aucun parti. "Je n’ai jamais été encarté, je débute mais j’apprends vite", précise-t-il.

Son portrait réalisé par Sophie Person :

Portrait Ulrich Quinot


Selon lui, la population se désintéresse des politiciens. De quoi lui donner envie de se lancer. "On a soit une attitude active face aux enjeux, soit passive, remarque-t-il. J’ai décidé de ne plus être spectateur et de m’engager pour servir au mieux les Réunionnais et La Réunion". A 38 ans, il choisit de se présenter à la députation. Ni droite, ni gauche, sans étiquette, il parle "d’une initiative citoyenne". "Ce qui comptent ce ne sont pas les personnes, mais les idées et les projets, ajoute-t-il. Je pars sans étiquette pour avancer librement, amender et faire des propositions de loi librement" .

"Nous avons un président élu pour cinq ans, il a la majorité et veut aller vite et fort, remarque Ulrich Quinot. Au niveau des députés réunionnais, nous devons être un contre-pouvoir pour ralentir le rythme des réformes et les adapter à notre territoire".

Sa suppléante, Sabine Montrouge, figurait sur la liste de Nadia Ramassamy en 2004 pour les régionales et s’était présentée en 2007 aux législatives dans la cinquième circonscription.

 

Jean-François Nativel

Jean-François Nativel, ancien champion de bodyboard, professeur d'éducation physique et sportive, il se présente à nouveau à cette élection. A 46 ans, il était arrivé en sixième position au premier tour des législatives en 2017. Jean-François Nativel est secrétaire de l'association Océan Prévention Réunion et mène une lutte féroce contre la crise requin depuis 2011. 

Ecoutez son portrait réalisé par  Hubert Debeux :

Portrait Jean-François Nativel


"A ma grande surprise, 'jai fait un très bon résultat sur la zone littorale et balnéaire où j'ai gagné onze bureaux sur dix-neuf, rappelle-t-il. Je n'y connais pas grand chose, mais j'ai compris que c'était un ancrage fort". "Je suis arrivé en politique par la petite porte, explique Jean-François Nativel. J'ai vu des décisions politiques injustes qui ont détruit notre quotidien". Après ces résultats de l'an dernier, il est encouragé et espère réussir. Son ambition : être présente au second tour. 

 
Le programme des débats sur Réunion La1ère
Alors que la campagne a commencé dans cette circonscription, Réunion La1ère organise trois débats. Les treize candidats participeront à ces débats les lundi 17, mardi 18 et mercredi 19 septembre de 18h15 à 19h, en direct sur La 1ère radio et internet. Ces débats seront ensuite diffusés dans la soirée à la télévision. Un tirage au sort a permis de répartir les candidats dans les trois débats :

LUNDI 17 SEPTEMBRE :
CENTON Aurélien
RIVIERE Jonathan                           
GAILLARD Perceval                         
ROBERT Pierrick                              
 
MARDI 18 SEPTEMBRE :
SERAPHIN Emmanuel                     
MARCHAU Jean-Pierre                  
HOARAU Mathieu                           
DIJOUX Fabien                                 
 
MERCREDI 19 SEPTEMBRE :
POUDROUX Jean-Luc                     
NATIVEL Jean-François                  
LEPERLIER Gilles                             
LARTIN-GRAJA Michelle    
QUINOT Ulrich