Leptospirose : une famille va porter plainte pour négligence après le décès d’un homme de 62 ans

C’est une famille en deuil qui témoigne pour exprimer sa colère et alerter le public. Louis, un agriculteur de 62 ans, est décédé, victime de la leptospirose. Selon ses proches, si la prise en charge médicale avait été plus sérieuse, le Saint-Louisien serait encore des leurs.

Témoigner pour montrer la dangerosité de la leptospirose et l’importance d’une bonne prise en charge médicale. Une famille en deuil prend la parole pour faire part de sa douleur après le décès d’un des siens, un agriculteur de 62 ans.

Pour Anne, son père aurait pu être sauvé si le bon diagnostic avait été posé dés le départ. Il a été emporté en moins de 3 semaines.

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Leptospirose : une famille témoigne après le décès d’un des siens. ©Réunion la 1ère

Un diagnostic tardif ?

Présentant des symptômes, le sexagénaire se rend chez le médecin, le samedi 27 avril, et se voit prescrire un bain de bouche et du paracétamol. Louis rentre chez lui.  

Deux jours plus tard, son état ne s’étant pas amélioré, son épouse demande au médecin des examens plus poussés. Ils révèlent une " grave atteinte du foie ", explique Anne, nécessitant de se rendre aux Urgences.

L’homme de 62 ans est admis en réanimation, son état ne fait qu’empirer, malgré des petites améliorations parfois. Huit jours plus tard, le patient crache du sang et sa peau est toute jaune. Plus de doute, il s’agit de la leptospirose.

 

Une plainte pour négligence

Les médecins en le voyant, ainsi que les infirmières, disaient " ah ça, c’est sûr, c’est un cas de leptospirose ", vu sa couleur, la jaunisse qu’il a eue.

Anne, fille de Louis, agriculteur de 62 ans victime de la leptospirose  

La famille de Louis va porter plainte pour négligence. Elle interpelle aussi les autorités pour que ce drame ne se reproduise pas, et plaide pour une meilleure information de la population sur la façon de se protéger contre la leptospirose.

Le monde agricole est particulièrement exposé à cette maladie, alors Anne rappelle l’importance de se protéger en allant dans les champs, particulièrement lorsqu’on présente de petites plaies.

Aux médecins, elle demande de " poser les bonnes questions à leurs patients ", de " ne pas simplement passer la carte vitale et qu’ils repartent avec du doliprane ".