En première ligne dans les établissements scolaires, et d’autant plus avec la crise sanitaire, les surveillants, ou assistants d’éducation, veulent clarifier la situation. Fin de la précarité, revalorisation de la profession, les revendications sont nombreuses.
•
Les surveillants, ou "pions", ou encore les assistants d’éducation, sont en colère et le font savoir. Ce mardi 1er décembre, ils sont une trentaine à manifester devant le rectorat à Sainte-Clotilde. Ils relaient ainsi le mouvement national de grève. 7 collèges et un lycée avaient déjà affiché leur volonté de participer à cette journée d’action.
Un établissement ne peut fonctionner sans vie scolaire, la reconnaissance doit en être à la hauteur selon eux. Tantôt éducateurs, psychologues ou encore secrétaires, ils ne veulent ainsi plus être le couteau suisse à moindre frais de l’éducation nationale.
L’intersyndicale, SNES-FSU, CGT, Sud, FO et SNALC apportent leur soutien et relaient les revendications des assistants d’éducation : réduction du temps de travail, égalité d’accès aux primes, revalorisation des salaires, création de postes en nombre suffisants, accès à la formation, recrutement académique et non par le chef d’établissement et retour d’un statut d’étudiant-surveillant.
Reine Claude Ellaya, secrétaire adjointe au SNUDI-FO.
La FSU a apporté son soutien à ces personnels précaires, et donne rendez-vous ce samedi 5 décembre à Saint-Pierre pour défiler contre les emplois précaires et pour des emplois stables et statutaires pour tous.
Pour une revalorisation de la profession
Il faut dire que la liste des revendications est longue. En tête, le manque de reconnaissance, ils veulent en effet un véritable statut. Les assistants d’éducation estiment que le métier a évolué et que la charge est devenue plus importante désormais.Un établissement ne peut fonctionner sans vie scolaire, la reconnaissance doit en être à la hauteur selon eux. Tantôt éducateurs, psychologues ou encore secrétaires, ils ne veulent ainsi plus être le couteau suisse à moindre frais de l’éducation nationale.
L’intersyndicale, SNES-FSU, CGT, Sud, FO et SNALC apportent leur soutien et relaient les revendications des assistants d’éducation : réduction du temps de travail, égalité d’accès aux primes, revalorisation des salaires, création de postes en nombre suffisants, accès à la formation, recrutement académique et non par le chef d’établissement et retour d’un statut d’étudiant-surveillant.
Reine Claude Ellaya, secrétaire adjointe au SNUDI-FO.
Grève des assistants d’éducation itw Claude Ellaya, secrétaire adjointe du SNUDI-FO
•
En finir avec la précarité
Les assistants d’éducation souhaitent devenir titulaires de l’éducation nationale, alors que jusqu’à présent ils signent de CDD de 6 mois renouvelables. Un fonctionnement qui pose, notamment, des difficultés dans le versement de leur salaire.La FSU a apporté son soutien à ces personnels précaires, et donne rendez-vous ce samedi 5 décembre à Saint-Pierre pour défiler contre les emplois précaires et pour des emplois stables et statutaires pour tous.