Les cinémas ultramarins, en souffrance, demandent la réouverture des salles obscures de métropole

Fermées il y a un an, rouvertes en juin dernier, les salles obscures réunionnaises sont en difficulté. Avec la fermeture maintenues pour les cinémas de métropole, pas de nouveaux films à l’affiche. Le couvre-feu n’arrange pas la situation non plus.

Déjà fortement impactés par la crise sanitaire, les cinémas sont un peu plus encore pénalisés par le couvre-feu  à 18h. La fréquentation a été divisée par 5 depuis le mois de juillet, et ne devrait pas remonter prochainement.

Les exploitants de salles, les personnels et les entreprises qui vivent du cinéma sont dans la peine. Dans un cinéma du Nord de La Réunion,  ¾ des salariés ont dû être placés en chômage partiel.

Horaires avancés et séances moins nombreuses

Depuis la mise en place du couvre-feu à 18h, le nombre de séances est passé de 6 à 3 par jour. Les horaires des séances ont été avancés. Le cinéma est ouvert tous les jours de 10h à 17h. La jauge est divisée par deux, la règle d’un siège sur deux est appliquée et le port du masque est obligatoire dans la salle, même durant la projection du film.

Avec les vacances scolaires, de deux semaines jusqu’à ce dimanche, le public est plus nombreux. Mais dès lundi prochain, les enfants retourneront à l’école, les parents au travail. L’inquiétude est forte du côté des exploitants de salles quant à la suite. La fermeture restera, elle, fixée à 17h, si le couvre-feu venait à être prolongé jusqu’à la fin mars.

Pas de nouveaux films tant que les cinémas métropolitains restent fermés

Les cinémas d’Outre-mer demandent également que les cinémas de métropole rouvrent. En effet, de leur fonctionnement dépend les sorties en salles, à savoir les nouveaux films. Pour le moment, les salles ultramarines sont obligées de plonger dans les anciens catalogues, et ainsi de présenter des films déjà sortis mais pas à La Réunion.

" Les blagues de Toto " sont par exemple à l’affiche depuis 6 mois maintenant.

Reportage de Réunion la 1ère. 

Les cinémas ultramarins, en souffrance, demandent la réouverture des salles obscures de métropole