Alors qu’au Canada, les autorités haussent le ton contre les opposants aux mesures anti-Covid, leurs blocages des grandes villes donnent des idées. A Ottawa, la capitale canadienne, les manifestants anti-mesures sanitaires bloquent en effet les rues depuis bientôt deux semaines.
La police menace désormais de sévir. Arrestation des routiers et saisie des camions sont annoncées si le blocage persiste, particulièrement celui d’un pont à la frontière avec les Etats-Unis, qui relie l’Ontario à Détroit.
Les convois de la Liberté s’exportent jusqu’à La Réunion
Les routiers canadiens sont mobilisés contre les mesures sanitaires qu’ils qualifient d’anti-liberté. Leur action séduit à travers le monde. En Nouvelle-Zélande ou encore en Europe, plusieurs groupes s’organisent. C’est aussi le cas en France pour "rouler sur Paris" ce week-end et continuer vers Bruxelles lundi.
A La Réunion, un groupe a été créé sur le réseau social Telegram, baptisé "Karavane Liberté 974". Une action est prévue ce week-end. Plus de masque, plus d’injection, plus de pass, plus d’interdictions injustifiées, telles sont les revendications.
Une opération escargot plutôt qu’un convoi de camionneurs
" Reprenons notre liberté ", clame l’organisateur. La méthode est un peu différente en revanche, pas de vrai blocage annoncé à ce stade. On devine plutôt l’esprit d’une grosse opération escargot sur deux jours. Départ annoncé samedi 12 février au matin, de la zone de Duparc à Sainte-Marie en direction de l’Ouest.
L’itinéraire est déjà très détaillé dans Saint-Denis, puis à chacune des étapes. L’organisateur, anonyme sur le net, en a d’ailleurs informé la préfecture. Cette manifestation déclarée espère grossir jusqu’à la pause du soir à Saint-Joseph.
Terminus prévu devant la préfecture
Le redémarrage est prévu dimanche matin avec un nouveau passage dans Saint-Pierre et un retour par les Plaines. En pleine visite du ministre des Outre-mer, l’idée est de finir le dimanche soir devant la préfecture à Saint-Denis.