Arrivés à La Réunion ce dimanche, les six hommes ont demandé l’asile. Pour l’heure, un seul est autorisé à rester sur le territoire le temps de la procédure. Les cinq autres attendent toujours la décision de l’OFPRA, l’office français de protection des réfugiés et apatrides. Une audience devant le juge des libertés et de la détention (JLD) est prévue ce vendredi.
Audience devant le juge des libertés
Pendant cette audience, le juge des libertés et de la détention décidera ou non de garder les réfugiés dans les locaux de la Police aux frontières.
Le JLD peut également prolonger le maintien en zone d’attente pour 8 jours maximum. Une décision dans les 24h qui suit à partir du moment où il a été saisi. Il peut également prolonger le séjour, une seconde fois, d’une semaine cette fois-ci. Par ailleurs, il ne peut pas garder ces clandestins plus de 20 jours.
Mercredi après-midi, les avocats des sri-lankais se sont entretenus pour préparer leur défense. Une chose est sûre, ils comptent d’ores et déjà plaider la nullité administrative. S’ils n’obtiennent pas gain de cause un recours peut être déposé. Toutefois, les sri-lankais n’ayant pas obtenu leur demande d’asile, ils pourront être reconduit à la frontière avant la décision du magistrat.
Pressions politiques et crise économique
Au sri lankais beaucoup disent être victime de pressions politiques qui se sont aggravées ses dernières semaines dû à la crise économique: pénuries de nourriture, de carburant, de matières premières et de médicaments.
Si les faits sont avérés, l’OFPRA peut demander aux réfugiés de rester dans le pays le temps de la procédure au cas contraire il est renvoyé dans son pays.
En 2018, des migrants sri-lankais avaient fui l’instabilité politique de leur pays, avec pour destination La Réunion dans l’espoir d’une vie meilleure.
La légitimité du droit d’asile
Lorsqu’un réfugié demande le droit d’asile, ce dernier cherche la protection dans un pays étranger. Les raisons sont nombreuses, notamment quand il y a une atteinte aux libertés fondamentales politiques ou religieuses. En d’autres termes, la personne ne peut pas militer dans un parti ou de pratiquer sa foi librement. Ou encore, c’est quand cette personne est victime d’attaque à cause de ses origines ethniques, de sa nationalité ou de son orientation sexuelle. Il existe aussi des persécutions morales ou psychologiques: menace de mort, chantage, pression ou humiliation répété ou pire des atteinte graves à son intégrité physique: torture ou encore viol.