Alors que l’est et le nord de l’île ont été copieusement arrosés ces dernières semaines, le littoral des régions ouest et sud n’a pas eu de son côté suffisamment d’eau.
Les sols sont complètement asséchés et les agriculteurs doivent irriguer les exploitations maraichères et les champs de cannes, beaucoup plus que de coutume.
Ce vendredi, la CGPER visitait les dix hectares de Jean-Claude Sinpayel à la Pointe au sel, ce dernier se dit préoccupé par le montant de la facture qu'il aura bientôt à payer.
Regardez le reportage de Réunion la 1ère :
En janvier dernier, le Président de la CGPER Jean-Michel Moutama avait demandé au Département d’inscrire dans son budget un fonds qui permettra aux irrigants d’être accompagnés face à la sécheresse chronique.
Une sécheresse qui devrait malheureusement persister au cours des mois de janvier-février-mars 2023 si l’on en croit Météo-France. Dans ses prévisions saisonnières, la station du Chaudron indique que " la prévision de précipitations pour le prochain trimestre à la Réunion devrait être marquée par des déficits sur une grande partie de l’île, notamment le Sud " .
La diversification végétale va mal aussi
La sécheresse ne fera toutefois pas partie des revendications des syndicats qui doivent se retrouver à la Préfecture lundi 13 février dès 9h30 pour défendre la diversification végétale " qui est au plus mal ".
" Les surcoûts de production ne permettent plus de maintenir des prix corrects sans que cela ne soit préjudiciable pour nos exploitations ", précise dans un communiqué la CGPER qui déclare être en guerre contre la montée des prix.
Les syndicats ont prévu de déposer également une motion au Conseil départemental et espèrent attirer l'attention du Ministre délégué chargé des Outre-Mer Jean-Francois Carenco, dont la visite est annoncée à la Réunion du 16 au 18 février prochains .