La baguette à 1,30 euros et le croissant à 1,50 euros d’ici quelques mois. Cette éventualité est désormais redoutée par les professionnels et les consommateurs.
Le prix du blé flambe avec la situation internationale et la guerre en Ukraine. Le coût du pain a déjà augmenté. Celui des viennoiseries est aussi en hausse et devrait encore l’être dans les semaines qui viennent.
Flambée du prix du blé et de la farine
"Il va y avoir une flambée sur du prix de la tonne de blé, ça va être répercuté sur le coût de la farine, explique Jean-Jacques Ouhayoun, gérant des boulangeries pâtisseries « La Cardinale ». Pour le reste, toute la matière première dont on a besoin pour fabriquer du pain, des gâteux et des viennoiseries va augmenter".
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Le beurre déjà en hausse Depuis plusieurs années, les prix des produits laitiers fluctuent aussi. "Le prix d’une autre matière a aussi déjà beaucoup augmenté, c’est le beurre dont le prix a doublé voir triplé, ajoute le gérant des boulangeries pâtisseries « La Cardinale ». On ne peut pas faire de viennoiserie sans beurre".
Des hausses répercutées
Certaines boulangeries essaient de ralentir ou ne pas répercuter les hausses de prix en se tournant au maximum vers les producteurs locaux.
"Peu de prix ont augmenté à ce jour, mais vu que nous sommes liés aux prix de ce que l’on achète, il est très probable que d’ici quelques semaines ou mois, nos fournisseurs augmentent aussi leurs prix, explique Jean-Luc Iglicky, associé de la boulangerie pâtisserie « Perlin Pain Pain ». Et dans ces cas, nous aurons pas le choix que d’augmenter les prix du pain et des viennoiseries".
Si certaines boulangeries n'ont donc pas encore répercuté les hausses, cela ne saurait tarder. Les prix risquent de finir par devenir salés.