" Aujourd’hui on a besoin de monde, il y a beaucoup de travail et on est incapable de recruter. "
Il y a bien quelques candidats, mais les profils ne sont pas toujours très convaincants. Manque de motivation, voire de passion, sont souvent à déplorer. Depuis des mois, voire des années, la coiffure ne séduit plus les jeunes, constate l’UNEC, l’Union Nationale des Entreprises de Coiffure.
Regardez le reportage de Réunion la 1ère :
Manque de compétences ou de motivation ?
Le manque d’expérience n’est pas le problème, " le but du jeu c’est de leur apprendre ", explique la gérante de salon de coiffure. " La difficulté est vraiment dans la raison pour laquelle ils viennent ", ajoute-t-elle.
La professionnelle évoque des difficultés à se présenter. En tant qu’apprenti, il faut pouvoir " se remettre en question ", " se fondre dans l’équipe ", " d’intégrer l’entreprise et d’apprendre ", estime-t-elle. Mais ces situations ne représentent pas l’ensemble des prétendants.
Fanny, 19 ans, apprentie en 2ème année de CAP, est une vraie passionnée. Depuis petite, elle a toujours voulue exercer ce métier. " J’aime bien le contact, la convivialité, on parle beaucoup ", raconte Fanny. Elle envisage déjà d’ouvrir un jour son propre salon.
Impliquer les patrons dans la formation
Pour que le recrutement soit plus efficace, la gérante de salon de coiffure propose que les professionnels soient davantage impliqués dans le processus de formation des apprentis. Marine de Palmas se dit prête à se déplacer dans les centres de formation, pour se présenter en tant que cheffe d’entreprise et expliquer l’univers de son salon.
Cela permettrait peut-être de faciliter les prises de contact et de perdre moins de temps à faire et annuler des contrats. Ce serait également moins de déception pour les apprentis, selon la gérante.