Les travaux du Maïdo se poursuivent, réouverture totale en septembre

L'accès à une partie du belvédère du Maïdo est toujours interdit
En 2020, l'incendie au sommet du rempart a fragilisé le site. Mais depuis le mois de mars, le Maïdo est en travaux pour retrouver son visage d'antan. Si le Grand belvédère reste accessible, celui des Orangers, de Roche Plate et du Souffleur sont fermés jusqu’à la réouverture totale prévue en septembre.

Depuis le 25 mars, des travaux pour le réaménagement et la sécurisation des belvédères du Maïdo sont en cours.

Malgré le chantier et le parking le plus près occupé par les entreprises, les touristes sont toujours aussi nombreux et impressionnés par le site, comme Guillaume originaire de Rhônes-Alpes : " C'est grandiose, j'ai pris une claque en arrivant". Pour d'autres, comme Steven de la Drôme, s'il apprécie le spectacle, il reste néanmoins prudent : "Il ne faut pas trop s'approcher des fissures, on m'a prévenu que ça pouvait tomber à tout moment".

Regardez le reportage de Réunion la 1ère :

Les travaux se poursuivent au Maïdo

        

Un site fragilisé par l'incendie de 2020

En novembre 2020, un gros incendie a fragilisé le Maïdo, et brûlé 175 hectares. Au-delà de son impact sur la faune et la flore, le feu a renforcé les risques géologiques sur plusieurs parties du site, poussant ainsi les autorités à interdire l’accès au public sur les zones les plus sensibles.

Depuis le mois de mars, des travaux pour réaménager et sécuriser les belvédères du Maïdo ont débuté. Un million d’euros, cofinancé par l’Europe, la Région et le Département. Les barrières actuelles seront remplacées par un nouveau garde-corps en acier, surmonté d’une lisse ornementale en tamarin. Les belvédères du Nid et du Souffleur seront, quant à eux, traités en pierre sèche.

    

Des belvédères en pierres de basalte

Et c'est justement la phase de travaux des belvédères du Nid et du Souffleur qui ont débuté la semaine dernière. Cette étape met en avant l’art de la construction en pierre de basalte, un art qui a été déclaré patrimoine culturel immatériel de l’humanité. "Il s’agit d’une technique intemporelle, depuis que l’homme est arrivé sur l’île", précise le Département.

La fin des travaux est prévue pour le mois de septembre.