Quelques jours après la visite du préfet de La Réunion à la Plaine-des-Cafres, les éleveurs de l’ADEFAR se mobilisent à nouveau. Mécontents du signal envoyé, ils font entendre leur voix pour qu’enfin la question du risque sanitaire autour de la leucose bovine soit débattue.
Depuis 11h ce vendredi 13 avril, une quinzaine d’éleveurs de l’Association de Défense des Agriculteurs de La Réunion sont devant la préfecture. Une mobilisation qui fait suite à la visite du préfet de La Réunion à la Plaine-des-Cafres jeudi 5 avril. Amaury de Saint-Quentin avait alors mangé du bœuf péi pour dissiper les inquiétudes quant à un risque sanitaire autour de la leucose bovine, évoquant une polémique lancée par des « ignorants ».
Piqués au vif, les membres de l’ADEFAR se sont donc mobilisés. Ces derniers ne partagent pas le point de vue de l’Etat et évoquent, eux, une crise sanitaire, souvent qualifiée de véritable « scandale ». Soutenus par la députée Huguette Bello, qui suit le dossier depuis longtemps, ils rappellent que la leucose bovine sévit gravement à La Réunion. Pour Huguette Bello, le préfet a fait preuve d’une « attitude coloniale ».
Députée et éleveurs adhérents de l’ADEFAR souhaitent que des discussions se tiennent autour de la question d’un risque sanitaire car malgré les propos « rassurants » du préfet, pour eux un doute persiste.
De nouveaux courriers seront envoyés au président de la République, au Premier ministre et à la ministre des outre-mer.
Piqués au vif, les membres de l’ADEFAR se sont donc mobilisés. Ces derniers ne partagent pas le point de vue de l’Etat et évoquent, eux, une crise sanitaire, souvent qualifiée de véritable « scandale ». Soutenus par la députée Huguette Bello, qui suit le dossier depuis longtemps, ils rappellent que la leucose bovine sévit gravement à La Réunion. Pour Huguette Bello, le préfet a fait preuve d’une « attitude coloniale ».
Députée et éleveurs adhérents de l’ADEFAR souhaitent que des discussions se tiennent autour de la question d’un risque sanitaire car malgré les propos « rassurants » du préfet, pour eux un doute persiste.
De nouveaux courriers seront envoyés au président de la République, au Premier ministre et à la ministre des outre-mer.
Le reportage de Henry-Claude Elma et Daniel Fontaine.
Reportage
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