Le lundi de Pentecôte est l’un des 11 jours fériés reconnus par le code du travail français. Un jour cependant qui n’est pas chômé pour tout le monde. Pour certains, la paye est majorée, pour d’autres il s’agit du jour de solidarité.
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Journée de solidarité ?
Instaurée en 2004, la journée de solidarité était initialement fixée le lundi de Pentecôte. Il s’agit d’une journée travaillée mais non rémunérée, afin de financer la prise en charge des personnes âgées et handicapées. Les entreprises reversent ainsi une contribution à la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie.
Depuis 2008, le lundi de Pentecôte est redevenu férié et chômé, et les employeurs peuvent le désigner, ou non, comme jour de solidarité.
Jour férié et chômé ?
Si l’entreprise décide de conserver le lundi de Pentecôte comme journée de solidarité, le salarié travaillera sans être rémunéré, sinon il s’agira d’un jour férié chômé.
Un employeur peut ainsi décider d’un autre jour férié pour accomplir la journée de solidarité, à l’exception du 1er mai. Le lundi de Pentecôte n’est donc plus obligatoirement le jour de solidarité.
A noter, si un salarié décide de ne pas travailler pour la journée de solidarité, elle sera déduite de ses RTT ou jours de congés.