Madagascar : 1 300 hectares de forêt incendiés

Plus d'un millier d'hectares du parc d'Ankarafantsika, situé au Nord-Ouest de Madagascar, sont partis en fumée. Au-delà de la polémique politicienne et des responsabilités, ce feu met au jour le déplacement de la population du Sud, qui fuit la famine, vers le Nord de la Grande île.
Les images publiées dans les différents journaux de Madagascar ces derniers jours témoignent de la violence du feu qui ravage le parc national d'Ankarafantsika. Selon L'Express de Madagascar, le 29 septembre 2019, on comptabilisait 1308 hectares incendiés. 

Le ministre de l'Écologie et du développement durable affirme lui que le feu est totalement maîtrisé depuis le jeudi 26 septembre. Difficile de savoir qui dit la vérité, cependant selon le journal de la Grande île, le directeur du parc Mandimby Heriniiaina Andriambololona affirme que des feux ont été signalés par les agents, vendredi.
 

Les villageois du Sud migrent vers le Nord de Madagascar


Ce drame écologique met au jour la migration des populations du Sud de Madagascar, vers le Nord. La sécheresse et la famine poussent les villageois à remonter vers les zones plus fertiles du Nord. Des témoins affirment que ces "migrants" brûlent la forêt pour pouvoir cultiver du maïs.

Les autorités ont demandé aux forces de l'ordre d'intervenir. "Quatorze personnes ont été arrêtées. Onze des présumés "pyromanes" attendent d'être jugés. Pour se venger, des proches auraient incendié la réserve naturelle", écrit lexpress.mg.