Madagascar : 2 millions d’enfants en bas âge souffrent de retard de croissance

Un rapport de l’UNICEF alerte sur l’urgence de venir en aide aux enfants malgaches âgés de 6 mois à deux ans. 2 millions d’entre eux souffrent de retard de croissance faute à la malnutrition. 
Le dernier rapport de l’UNICEF (Fonds des Nations unies pour l'enfance) concernant l’alimentation des enfants et des adolescents dans le monde est alarmant. Dans les pays développés ou en voie de développement, l’obésité croit avec la malbouffe. Dans les pays privés de tout, comme Madagascar, les enfants âgés de 6 mois à 2 ans présentent des retards de croissance irréversibles. Non seulement, les victimes innocentes sont petites, fragiles, mais leurs cerveaux ne peuvent pas se développer. Les experts précisent dans ce document que : "Après deux ans, le retard est irréversible".
 

Le lait maternelle est la solution !


La distribution, et la commercialisation des substituts au lait maternel sont catastrophiques. Les producteurs et commerciaux de ces marques : "Ne respectent pas les règles internationales de marketing et de protection de l’allaitement maternel", écrit Madagascar-Tribune. Cette démarche va d’ailleurs à l’encontre des préconisations médicales : "Ainsi, la promotion de l’allaitement maternel s’avère être une solution efficace pour lutter contre cette situation. Or, pour le cas de Madagascar, 45% des mamans seulement initient l’allaitement dans l’heure qui suit la naissance, 50% pratiquent l’allaitement maternel exclusif de la naissance à 6 mois et 60% continuent d’allaiter jusqu’aux 2 ans de l’enfant. "
 

L'obésité, l'autre stigmate de la malbouffe 


Ce rapport intitulé : "La situation des enfants dans le monde 2019-Enfants, nourriture et nutrition", concerne également indirectement notre île où l’obésité des adolescents explose. Dans le monde précise l’UNICEF, 200 millions d’enfants souffrent aujourd’hui de dénutrition ou de surpoids. Ce sont les conséquences directes de la pauvreté, du changement climatique et de mauvais choix alimentaires. Le manque de moyens contraint les plus pauvres à se nourrir avec des produits, trop sucrés, trop salés ou issus des chaînes de restauration rapide où ils vont, au minimum, une fois par semaine. Cette photographie de l’UNICEF, sur la santé de nos enfants nous oblige à réagir, vite, très vite. L’urgence est réelle !