La seconde vague de Covid-19 et de son variant sud-africain fait des ravages. Les autorités sanitaires malgaches ont enregistré 6 nouveaux décès. Le cumul de cas graves inquiète. Il approche les 500 (493). Les bonnes nouvelles sont la gratuité des vaccins et la "baisse" des tests positifs.
Madagascar est confrontée depuis plus d'un mois à une explosion de la pandémie de Covid. Cette déferlante est liée à l'importation du variant sud-africain. Si l'on suit le parcours des hospitalisations et des chiffres recueillis par le ministère de la Santé, le virus est arrivée par le Nord-Ouest du pays. Aujourd'hui, la Grande île comptabilise officiellement, 637 décès, 36 696 personnes infectées, 31 019 ont été guéries, mais 493 patients sont dans un état grave. "On compte 5 040 personnes en cours de traitement, contre plus de 7 000 il y a quelques jours", souligne L'Express de Madagasacar.
Les autorités ont annoncé que le vaccin serait totalement gratuit. L'État va gérer la vaccination de A à Z. Dans un communiqué, les autorités précisent : "Les opérateurs économiques privés ou groupements d’opérateurs privés qui souhaitent faire vacciner leurs employés doivent suivre l’organisation mise en place par l’Etat", écrit 2424.mg.
Les contaminations sont en baisse
Le nombre de contaminations est en baisse, selon les statisticiens qui recueillent les données des laboratoires. Le taux de propagation du virus dans la population était de 40% au mois de mars, il est descendu à 20% début avril, il est désormais de 10%. Cette analyse n'est pas liée au nombre de tests effectués, mais au nombre de cas positifs relevés sur une donnée constante, par région.
"En effet, les 186 nouveaux cas en 24 heures, relevés ce 28 avril 2021, ont été identifiés à l’issue de 1.862 tests effectués, soit un taux de positivité de 9,98%," écrit Midi-Madagascar. Notons qu'un cas positif ne veut pas dire hospitalisation, malade ou gravité. Cela n'exclut pas non plus, des faux tests négatifs. Il est prudent de ne pas se réjouir trop vite et d'attendre pour savoir si cette "bonne nouvelle" va durer. Il y a un peu plus d'un an, après chaque constat encourageant, la déception était de mise.