Madagascar : 80 tortues, 550 000 $ de pierres précieuses et de l’or saisis par les douaniers

Mercredi soir, douaniers et gendarmes ont mis fin à un trafic de tortues terrestres. Elles étaient vendues 3 000 euros l’unité. La veille, ils avaient appréhendé, à l'aéroport, deux Sri-Lankais qui dissimulaient 550 00 $ de pierres précieuses et de l’or.

Lutter contre les trafics en tout genre, à Madagascar, relève du défi quasi impossible. Le double coup de filet des forces de l'ordre est très encourageant, mais il ne peut pas masquer l’immensité de cette tâche. La Grande île porte bien son nom. Sa superficie équivaut à la France et la Belgique. Ses frontières sont le canal du Mozambique à l'Ouest et l'océan Indien, à l'Est, au Nord et au Sud.

Jeudi soir, un homme qui s’apprêtait à vendre 84 tortues terrestres a été interpellé à Tananarive. Chaque reptile devait lui rapporter 3 000 euros, nous apprend L’Express de Madagascar.

Les animaux, braconnés, étaient dissimulés dans des sacs, eux-mêmes cachés sous une pile d’objets, afin de décourager les forces de l’ordre en charge des contrôles. Les petites tortues de Madagascar sont sur la liste des espèces menacées d’extinction. Le contrebandier est en garde à vue et devrait être incarcéré en fin de journée.

Des pierres précieuses et des lingots d’or

 

Mardi, deux Sri-Lankais qui devaient s’envoler vers Addis-Abeba en Ethiopie, ont été appréhendés à l’aéroport d’Ivato. Dans leurs valises les douaniers ont découvert pour 550 000 $ de pierres précieuses et des lingots d’or. Le vol devait décoller à 14h30, ce mardi 19 octobre 2021, mais une information anonyme a invité les services des douanes à inspecter les bagages des 60 passagers déjà enregistrés, précise Madagascar-Tribune.

Très rapidement, les inspecteurs se sont concentrés sur les valises de deux voyageurs originaires du Sri Lanka. Ils étaient en possession d’un dument scellé par les mines, mais son contenu était largement sous-évalué. Il était censé renfermer pour 13 105 $ de marchandises. Le décompte est 550 000, sans compter les lingots d’or.

Les deux contrebandiers sont en prison à Madagascar et ne verront pas Addis-Abeba avant longtemps.