Le Boeing 787 Dreamliner est l’un des longs courriers les plus économes actuellement en service. Logiquement, le ministère des Transports de Madagascar en charge de la relance de la compagnie nationale s’est tourné vers l’avionneur américain.
Ce dossier devenant très incertain, le ministre des Transports a évoqué un plan B en cas d’échec. Valéry Ramonjovelo devrait se tourner vers Airbus et l’A 330. Cet avion est un peu moins sobre que le Dreamliner, mais il répond aux exigences de la compagnie.
Ce projet, s’il aboutit, permettra à Madagascar Airlines de répondre à l’ensemble des besoins de son catalogue.
Un nouvel avion, mais quand ?
À Madagascar, tous les dossiers sont urgents. Louer un avion long-courrier, dans un pays qui se bat contre la faim, les inondations, les criquets, les glissements de terrains, la peste, la dengue, le paludisme, la violence, le manque de routes, d’infrastructures, semble inconséquent et pourtant cette pierre est indispensable à l’économie du pays.
La Grande île a déjà débloqué 20 millions de dollars pour financer l’acquisition d’Embraer 190-E2 et d’un Dreamliner : "Nous aurons assez d’aéronefs pour répondre aux attentes pour le réseau domestique ainsi que pour les liaisons régionales et internationales", a assuré Valéry Ramonjavelo écrit Madagascar-Tribune.
Le dernier avion permettrait d'assurer l'indépendance de Madagascar dans sa gestion du tourisme.