Air Madagascar et Tsadaria ont été remplacés par Madagascar Airlines. La conséquence de la revue à la baisse des ambitions, les dirigeants annoncent une réduction progressive des effectifs. Celle-ci s’impose par la diminution du nombre de ligne, qui entraîne automatiquement une baisse de mains d’œuvre en vol et sur terre.
Cette restructuration se fera sans "brutalité sociale" et dans le "consensus" affirme le directeur général de la compagnie aérienne nationale, Thierry De Bailleul. Pour y parvenir, il souhaite proposer aux salariés, qui ont plus de quinze ans d’ancienneté, des conditions très avantageuses, nous apprend 2424.mg.
Entre les départs naturels et les aides pour les départs volontaires, la direction pense atteindre ses objectifs.
Quatre nouveaux ATR72-500
Après avoir annoncé cette nouvelle délicate, Madagascar Airlines a révélé qu’elle faisait à nouveau partie de l’IATA. Cette association garantie, à ses adhérents, la prise en charge de ses voyageurs en cas de difficulté ponctuelle. Air Madagascar avait été exclue de l’IATA, une première fois en 2016, puis une seconde en 2018. Cette "sanction" intervient quand un transporteur est au bord de la faillite.
La "réintégration" ou plus exactement l’intégration de Madagascar Airlines permet à la direction de poursuivre son plan "Phoenix 2030", note L’Express de Madagascar.
Il passe par l’arrivée de nouveaux ATR72-500 dans les prochains mois et deux autres fin 2024 ou début 2025, écrit Midi-Madagascar. Avec ces six avions, la compagnie pourra assurer ses vols intérieurs et l’entretien des appareils.