"Il n'y a aucun risque de pénurie !", l'intervention d'Olivier Jean-Baptiste, le directeur de l'Office malgache des hydrocarbures est à la une de l'ensemble de la presse malgache, ce vendredi 1er juillet 2022.
Le mouvement de panique des usagers de la route à Madagascar, est-il dû à une éventuelle augmentation du prix des carburants, ce 1er juillet 2022, ou à la copie d'une circulaire indiquant que l'essence et le gasoil serait prochainement rationné à 25 litres par véhicule ?
Cette intervention est rassurante, en partie. Le patron de l'OMH a précisé que quatre pétroliers ont été chargés d'acheminer le précieux liquide. Trois pétroliers ont fini la livraison, le quatrième va décharger ses cales dans la journée.
Il a par ailleurs expliqué que : "La hausse des prix du carburant ne sera pas appliquée aujourd'hui, contrairement aux appréhensions populaires", note L'Express de Madagascar.
Aujourd'hui, non, mais demain ?
La dernière partie de cette phrase n'a pas franchement rassuré les automobilistes qui ont fait le siège des stations-services. Cette ruée vers l'or noir avait débuté dans la semaine. De nombreux Malgaches se pressent à la pompe avec des bidons pour stocker de l'essence et du gasoil. Certains clients ont transformé la camionnette en "camion-citerne". Ils ont installé dans la benne une cuve de 200 litres. Ils comptent conserver le précieux liquide le plus longtemps possible pour le vendre plus tard, quand les prix vont s'envoler, explique Midi-Madagascar.
Concernant le futur prix du litre, les négociations entre les pétroliers et le gouvernement sont encore en cours : "Je ne peux pas encore dire quand les prix augmenteront ni à quel point ils augmenteront", précise Olivier Jean-Baptiste, directeur général de l’OMH devant la presse ce jeudi, précise 2424.mg.
À Madagascar, comme dans tous les pays le prix des énergies est un enjeu majeur. Aujourd'hui, il est devenu difficile de se passer de carburant et pire d'électricité dans les grandes villes.
Les dirigeants malgaches se veulent rassurant en affirmant qu'il n'y a pas de risque de pénurie écrit Madagascar-Tribune. Enfin, que deviennent les projets de transition énergétique, chez nos voisins, comme chez nous ?