Madagascar et Maurice réceptionnent les vaccins de l'OMS

288 400 doses de vaccins ont été livrées ce week-end chez nos voisins. 250 000 sont arrivées à Madagascar, ce samedi. 38 400 dans l'île sœur ont été réceptionnées, dimanche. Il s'agit d'AstraZeneca offert par l'OMS (organisation Mondiale de la Santé) dans le cadre du programme Covax.

288 400 doses ont été livrées pendant le week-end à Madagascar et à l'île Maurice. 35 400 vaccins sont destinés à l'île sœur et 250 000 à Mada. Le produit ne fait pas l'unanimité !

L'Express de Madagascar titre en Une : "L'illusion d'un vaccin"...

Le quotidien de la Grande île s'interroge sur ce don d'AstraZeneca/Covershield qui est mis en cause dans des cas de thromboses. L'Afrique du Sud, l'Inde, la Grande-Bretagne et le Danemark ont abandonné son utilisation. Compte tenu des réticences liées à ce vaccin et le fait que les citoyens ont le choix de se faire vacciner ou pas, l'objectif de l'immunité collective grâce à 70% de personnes traitées semble s'éloigner.

La campagne débute ce lundi 10 mai 2021. Les premières doses seront administrées aux agents de santé écrit Madagascar-Tribune. La seconde phase de cette campagne de vaccination sera dédiée aux personnes âgées et fragiles. Elle débutera le 19 mai 2021.

L'île Maurice a vacciné 20% de sa population

 

38 400 doses ont été livrées samedi par l'OMS à l'île Maurice écrit IonNews. L'île sœur est également inscrite au sein du programme Covax, et comme Madagascar, le vaccin livré est l'AstraZeneca. Pas ou peu de commentaires sur le produit offert. Il faut dire que nos voisins ont toutes les peines du monde à s'approvisionner pour poursuivre la campagne lancée fin janvier 2021. 

Ces dons devraient permettre, au total de vacciner 20 % de la population, selon Défimédia. Reste à déterminer à quelle distance se situe la fameuse barre des 70% et l'efficacité des vaccins face aux variants. Il semblerait qu'ils évitent aux personnes vaccinées de développer des formes graves... Ces constats sont vrais un jour et parfois faux le lendemain en fonction de l'évolution du virus. 

Le respect des règles sanitaires est, pour l'instant, indispensable.