La faune de la grotte d'Anjohibe, à 85 km de Mahajanga, est dévastée par des feux de brousse. Elle est la seconde, par ses dimensions en Afrique. Elle est devenue un lieu touristique, essentiel, pour la région. Avec la crise sanitaire, la préservation de l'environnement est passé au second plan.
La grotte d'Anjohibe, la seconde plus grande d'Afrique, est un lieu magique selon tous les visiteurs. Elle est surplombée d'une chute d'eau de 25 mètres de hauteur et bordée par le lac d'Amdranojoby. Elle renferme des stalactites et des stalagmites de 10 mètres de haut. Le bassin d'eau douce, de 7 mètres de profondeur est appelé, la piscine. Il est entouré d'une végétation luxuriante qui donne son caractère unique à ce lieu.
Pourtant, cette oasis, située à 85 km de Mahajanga, est menacée. Ces derniers mois, la crise sanitaire aidant, les feux de brousses se multiplient. Les autorités étant occupées à limiter les déplacements des citoyens, effectuer des tests et faire respecter les gestes barrières, des cultivateurs n'hésitent pas à embraser les zones préservées pour cultiver et nourrir leurs familles.
Le directeur interrégional de l'Environnement et du développement durable de Boeny est conscient de l'urgence : "Nous ne ménagerons pas nos efforts pour que les générations futures puissent contempler cette beauté naturelle". Il précise à L'Express de Madagascar qu'il a demandé à la population locale de se mobiliser et de participer à la défense de son patrimoine.
Cette préservation de l'environnement est d'autant plus facilement acceptée qu'elle génère des revenus grâce à l'éco-tourisme. Un complexe hôtelier a ouvert ses portes à Antanamarina. Des bivouacs et des piques-niques sont organisés sur place et des bungalows viennent d'être construits.
Pourtant, cette oasis, située à 85 km de Mahajanga, est menacée. Ces derniers mois, la crise sanitaire aidant, les feux de brousses se multiplient. Les autorités étant occupées à limiter les déplacements des citoyens, effectuer des tests et faire respecter les gestes barrières, des cultivateurs n'hésitent pas à embraser les zones préservées pour cultiver et nourrir leurs familles.
La plus grande grotte de l'océan Indien
Le directeur interrégional de l'Environnement et du développement durable de Boeny est conscient de l'urgence : "Nous ne ménagerons pas nos efforts pour que les générations futures puissent contempler cette beauté naturelle". Il précise à L'Express de Madagascar qu'il a demandé à la population locale de se mobiliser et de participer à la défense de son patrimoine.
Cette préservation de l'environnement est d'autant plus facilement acceptée qu'elle génère des revenus grâce à l'éco-tourisme. Un complexe hôtelier a ouvert ses portes à Antanamarina. Des bivouacs et des piques-niques sont organisés sur place et des bungalows viennent d'être construits.