Au début du mois de septembre, l'avocat de la famille de Sébastien Judalet, l'une des trois victimes massacrées en 2013 sur la plage de Nosy-Be, a appris que le tribunal de Bobigny a perdu le dossier d'instruction. Mécontents du procès à Madagascar les parents avaient porté plainte en France 2015.
C'est une épreuve supplémentaire, et terriblement difficile, que vivent les parents de Sébastien Judalet. Ils viennent d'apprendre, par leur avocat, que le tribunal de Bobigny avait égaré le dossier du meurtre de leur fils révèle le courrierdelouest.fr.
Ce Français de 38 ans a été sauvagement assassiné en octobre 2013 sur la plage de Nosy-Be. Injustement suspecté de pédophilie, ce père de famille a été désigné à la vindicte populaire par la rumeur avec deux autres hommes.
Le 5 octobre 2013, sans autre forme de procès les trois "présumés pédophiles" sont enlevés, séquestrés, torturés, avant d'être amenés sur la plage de Nosy-Be encore vivant, où ils ont jeté dans un brasier. Des images insoutenables qui avaient été relayées par les réseaux sociaux. Les investigations de Malgaches et Françaises, deux ressortissants métropolitains ayant été les victimes de cette barbarie, avaient démontré que les trois hommes étaient totalement innocents des crimes dont ils avaient été accusés.
En 2015, la Cour d'assises d'Antananarivo ouvrait un procès hors norme. Dans le box des accusés, 37 prévenus. Le ministère public va retenir 10 personnes dans les liens de la prévention. Quatre sont condamnés aux travaux forcés à perpétuité, un cinquième à sept années de travaux forcés et les cinq autres à des peines de prison de six mois à trois ans ferme. Les autres accusés ont été relaxés au bénéfice du doute écrivait Le Monde dans son édition du 9 octobre 2015.
Au final, les autorités de Nosy-Be, élus, responsables de l'administration locale et gendarmes avaient été écartés des responsabilités. L'affaire se résumait au lynchage de trois hommes par une foule. Sébastien Judalet et les deux autres victimes avaient été innocentés du crime de pédophilie, mais la plupart des meurtriers étaient libres. Cette lecture du dossier et le procès avaient clairement donné l''impression au parents de Sébastien que les investigations étaient incomplètes, les obligeant à porter plainte auprès du tribunal de Bobigny. Un dossier qui est officiellement égaré !
Ce Français de 38 ans a été sauvagement assassiné en octobre 2013 sur la plage de Nosy-Be. Injustement suspecté de pédophilie, ce père de famille a été désigné à la vindicte populaire par la rumeur avec deux autres hommes.
Trois assassinats barbares
Le 5 octobre 2013, sans autre forme de procès les trois "présumés pédophiles" sont enlevés, séquestrés, torturés, avant d'être amenés sur la plage de Nosy-Be encore vivant, où ils ont jeté dans un brasier. Des images insoutenables qui avaient été relayées par les réseaux sociaux. Les investigations de Malgaches et Françaises, deux ressortissants métropolitains ayant été les victimes de cette barbarie, avaient démontré que les trois hommes étaient totalement innocents des crimes dont ils avaient été accusés.
37 accusés dans le box des assises
En 2015, la Cour d'assises d'Antananarivo ouvrait un procès hors norme. Dans le box des accusés, 37 prévenus. Le ministère public va retenir 10 personnes dans les liens de la prévention. Quatre sont condamnés aux travaux forcés à perpétuité, un cinquième à sept années de travaux forcés et les cinq autres à des peines de prison de six mois à trois ans ferme. Les autres accusés ont été relaxés au bénéfice du doute écrivait Le Monde dans son édition du 9 octobre 2015.
Trop de questions sans réponse
Au final, les autorités de Nosy-Be, élus, responsables de l'administration locale et gendarmes avaient été écartés des responsabilités. L'affaire se résumait au lynchage de trois hommes par une foule. Sébastien Judalet et les deux autres victimes avaient été innocentés du crime de pédophilie, mais la plupart des meurtriers étaient libres. Cette lecture du dossier et le procès avaient clairement donné l''impression au parents de Sébastien que les investigations étaient incomplètes, les obligeant à porter plainte auprès du tribunal de Bobigny. Un dossier qui est officiellement égaré !