La culture est un bien commun souvent relayé au second plan, parce que jugé non-essentiel. Pourtant, le succès du festival Danse Évasion en 2022, initié par les danseurs et chorégraphes, Julie Iarisoa et Harivola Rakotondrasoa, a prouvé que l’art permet d’unir les citoyens.
Logiquement, en 2023, les rues d’Analakely se transforment en théâtre à ciel ouvert pour tous les chorégraphes et danseurs, professionnels ou amateurs. L’an dernier les connaisseurs ou les curieux s’étaient laissé entraîner par la musique.
Dès le premier jour, les ateliers, découverte et perfectionnement, ont affiché complet.
En toute logique, fort de la première expérience, le public était nombreux et enthousiaste, dès lundi, écrit L’Express de Madagascar.
Une ouverture grandiose
En préambule du Festival Évasion, professionnels et spectateurs ont participé à un festival. Une surprise et un ravissement pour Taigué Ahmed, artiste tchadien invité : « L’ouverture du festival était grandiose. Les démonstrations des danseurs malgaches étaient grandioses. Je suis ici pour les rencontrer et découvrir leurs créations afin de les programmer dans notre festival ».
Les spectacles gratuits ont lieu sur les scènes libres installées dans les rues, mais aussi à l’institut français de Madagascar, dont les locaux sont au cœur d’Analakely.
Outre les Masterclass de danse, les chorégraphes et les acteurs politiques de la culture seront invités à réfléchir : « Comment multiplier la diffusion des œuvres chorégraphiques en Afrique et dans l’Océan Indien », écrit Midi-Madagascar.
Samedi, l’édition 2023 se refermera sur un concours de danse. Le lauréat devrait être en tête d’affiche en 2024.