Aujourd'hui, le litre d'essence s'affiche aux pompes de Madagascar à 4 100 Ar (0,98 €) et le gasoil 3 700 Ar (0,88 €). L'objectif assigné, par le président de la République de Madagascar, à Jean-Baptiste Olivier, directeur de l'OMH, était une augmentation maximale de 0,600 Ar, maximum. Cet objectif sera difficile, voire impossible à tenir. Selon les indiscrétions recueillies par Midi-Madagascar, on s'achemine sur un prix minimum de 4 764 Ar (1,13 €) pour le sans-plomb 95 et 4 007 Ar (0,95 €) concernant le Diesel.
Les transporteurs, les patrons de sociétés de transports en commun, les commerçants, les sociétés de services et les citoyens sont très inquiets.
Cette hausse est redoutée, un membre du gouvernement a confié à Madagascar-Tribune : "Si le litre augmente à 5 000 ariary. Ce ne sera pas supportable pour les Malgaches".
Hausse des prix pour les taxis et les bus
La moindre hausse des prix des carburants a un impact direct sur la vie des citoyens. L'immense majorité des malgaches vit avec moins de 2 euros par jour. Une fluctuation de 0,14 € sur le litre d'essence et de gasoil est immédiatement répercutée dans les transports en commun et sur les livraisons de marchandises, donc dans les commerces.
Les unions des coopératives des transporteurs vont réévaluer leurs tarifs. Mardi 5 juillet 2022, Fidimalala Rakotoarimanana, président de l’Union des coopératives de transport suburbain (UCTS), a précisé à 2424.mg : "Des calculs sont à faire en fonction des prix à la pompe. La hausse pourrait ainsi être plus ou moins que 100%".
Il n'est pas encore question du gaz ou de l'électricité. Sans préjuger de l'avenir, pour l'heure, les tarifs restent inchangés dans les transports en commun. Pour combien de temps ?