La hausse des prix du gasoil et du sans-plomb a des conséquences directes sur le prix des factures pour les livraisons, mais également sur les transports en commun. À défaut de pouvoir convaincre les importateurs de carburants de réduire, "la douloureuse", le gouvernement malgache a discuté, dès lundi, des mesures envisageables pour l'Union des coopératives des transports urbains (UCTU) et ceux de l’Union des coopératives des transports suburbains (UCTS), nous apprend 2424.mg.
Ces échanges positifs, entamés ce week-end, ont permis de limiter la hausse des prix. Elle est de 100 Ar pour les lignes de la capitale. Le ticket va donc désormais coûter 600 Ar (0,15 €), précise Madagascar-Tribune. Pour amortir ce choc, le gouvernement s'est engagé à oublier la TVA pour ces professionnels. La présidence négocie également avec la Turquie l'achat de nouveaux bus, plus écologiques et moins gourmands, écrit Midi-Madagascar. Ces cars seront destinés aux compagnies qui desservent la banlieue et les zones périphériques.
Des hausses énormes compte tenu des salaires
Lundi, le litre de gasoil a augmenté de 1 500 Ar et le litre de sans plomb de 1 800 Ar. Désormais, ils s'affichent, respectivement à 4 900 et 5 900 Ar, soit en euro 1,19 € le litre de Diesel et 1,43 € pour le litre d'essence.
Vue de La Réunion, ce prix est abordable, mais c'est sans tenir compte de l'écart des pouvoirs d'achat entre nos pays.
Comparaison, n'est pas raison ! Cependant, en effectuant une rapide équation, qui prend en compte les salaires moyens en France et à Mada, il faudrait que le prix du litre de gasoil soit vendu 43,04 € et le sans-plomb à 53,99 € pour comprendre l'impacte de cette augmentation sur nos vies.