La lutte contre la corruption à Madagascarest un serpent de mer, qui inévitablement provoque des réactions indignées. Notre grande voisine, comme de nombreux pays africains sont victimes de ce fléau dont profite quelques élus et lèse la population.
Attention, l’Europe, la France comme de nombreux autres états dans le monde sont touchés par cette pandémie.
Pour éradiquer cette maladie, les gouvernements successifs ont installé des gardes fous. Les Pôles Anti-Corruption sont répartis sur l’ensemble du territoire, mais ceux d’Antananarivo et Mahajanga, à eux seuls, ont débusqué 41 milliards des 46, qui ont abouti à des condamnations en 2022.
De nombreuses autres enquêtes
Les autres districts de Madagascar sont-ils mieux gérés ? Pas certain ! La coordonnatrice nationale des PAC explique à L’Express de Madagascar : "Cette somme est une estimation provisoire. Il est fort probable que ce chiffre soit revu à la hausse, et pourquoi pas à la baisse".
Cette dernière hypothèse est diplomatique. Les PAC ont vu leur champ de compétences rétrécir. Désormais, "ils s’occupent uniquement des infractions de corruption et assimilées, ainsi qu’au blanchiment de capitaux qui servent à financer le terrorisme et aux infractions qui sont en lien".
D’autres organismes sont censés lutter contre l’évasion des fonds publics rappelle Midi-Madagascar : "CSI, BIANCO, ARAI, PAC, SAMIFIN", tout le monde attend désormais les résultats des investigations de ces entités dirigées par des fonctionnaires et d’anciens hommes politiques.