Madagascar : les évêques malgaches rencontrent le Pape à Rome

Les évêques de Madagascar sont au Vatican pour se recueillir devant les tombeaux de Saint-Pierre et Saint-Paul et rencontrer le Pape afin de l'informer sur la situation de l'église et des fidèles dans le pays
Une délégation des évêques de Madagascar est à Rome dans le cadre de la traditionnelle : « visite ad limina ». Tous les cinq ans, les « successeurs des apôtres » se rendent au Saint-Siège pour se recueillir devant les tombeaux de Saint-Pierre et Saint-Paul, mais aussi pour offrir au Pape une vision globale de la situation dans leur pays.

Tous les évêques de la planète se rendent à Rome, tous les cinq ans. Cette "visite ad limina" (NDLR : au seuil des apôtres) correspond au rôle des messagers du Pape dans le monde. Ces "apôtres" modernes permettent au souverain pontife d’avoir une connaissance fine de la vie intime des pays.

Après s’être recueilli devant les tombeaux de Saint-Pierre et de Saint-Paul, les prélats sont invités par le Pape François à faire un tour d’horizon de la vie dans le pays. Madagascar, dont la superficie équivaut à la France et la Belgique réunit, est confrontée à une multitude de difficultés : climatique, économique, sociale, sanitaire et de sécurité.

Cette photographie précise à l’instant T, permet au Vatican d’ajuster ses actions et de sensibiliser les associations catholiques selon les problématiques.

Le Pape à Madagascar en 2019

La visite du Pape François est dans toutes les mémoires à Madagascar. Comment oublier son passage sur les terres d’Akamasoa avec pour guide, le père Pedro. Tout comme le prêtre des faubourgs d’Antananarivo à la célèbre barbe blanche, le Souverain pontife est originaire d’Argentine.

Compte tenu de son poste, il ne peut pas officiellement afficher son attachement à un pays, mais son voyage en 2019 à Mada et à Maurice restera longtemps dans les mémoires des fidèles.

Ce séjour des dirigeants de l'Église catholique, qui a débuté ce lundi 24 octobre 2022, est l’occasion : "De renforcer les liens entre le Saint-Siège et les Églises de chaque pays", écrit Midi-Madagascar.

Ces "rites" séculaires permettent à Rome de disposer de sources fiables dans le monde entier. De nombreux services de "sécurité" tentent de rivaliser, mais malgré les innovations technologiques, le Vatican demeure l’Etat le mieux informé sur la planète.