Les marchands de rue d'Antananarivo ont manifesté, lundi devant la mairie d'Analakely, pour ne plus être chassés des trottoirs où ils commercent. En fin de semaine dernière, quatre petits "commerçants" ont été interpellés lors d'une intervention musclée des forces de l'ordre.
Grenades lacrymogènes, charge des forces de l'ordre, évictions violentes des trottoirs sur lesquels ils tentaient de vendre juste de quoi nourrir leurs familles. La fin de semaine des marchands de rues d'Antananarivo a été tendue.
Lundi, ils sont venus manifester devant la mairie d'Analakely pour demander la fin de cette chasse aux sorcières : "Nous n’avons pas d’autres moyens de subsistance en dehors de cette profession.
Nous ne sommes pas contre l’assainissement, seulement, joignez-y des mesures d’accompagnement", a confié Véro, vendeuse de vaisselle à Tsaralalana, à Madagascar-Tribune.
La mairie d'Analakely a reçu trois représentants des petits marchands. Le responsable des marchés, Rija Randrianarisoa, à signalé : "Nous sommes actuellement en train de négocier avec les responsables de chaque marché pour les y installer provisoirement jusqu’à ce qu’une infrastructure adéquate puisse les accueillir définitivement".
Les élus ont également répété qu'ils souhaitent assainir les rues de la ville : "les rues sont pour les voitures et les trottoirs réservés aux piétons et non pour servir de marché, c’est pourquoi nous ne pouvons pas laisser ces marchands étaler leurs marchandises sur le trottoir".
Lundi, ils sont venus manifester devant la mairie d'Analakely pour demander la fin de cette chasse aux sorcières : "Nous n’avons pas d’autres moyens de subsistance en dehors de cette profession.
Nous ne sommes pas contre l’assainissement, seulement, joignez-y des mesures d’accompagnement", a confié Véro, vendeuse de vaisselle à Tsaralalana, à Madagascar-Tribune.
Les vendeurs de rues doivent intégrer les marchés
La mairie d'Analakely a reçu trois représentants des petits marchands. Le responsable des marchés, Rija Randrianarisoa, à signalé : "Nous sommes actuellement en train de négocier avec les responsables de chaque marché pour les y installer provisoirement jusqu’à ce qu’une infrastructure adéquate puisse les accueillir définitivement".
Les élus ont également répété qu'ils souhaitent assainir les rues de la ville : "les rues sont pour les voitures et les trottoirs réservés aux piétons et non pour servir de marché, c’est pourquoi nous ne pouvons pas laisser ces marchands étaler leurs marchandises sur le trottoir".