Les habitants de Vangaindrano, ville du sud-est de Madagascar, se sont violemment opposés au transfert de trois meurtriers présumés d’une lycéenne. Les gendarmes ont dû repousser les manifestants qui faisaient le siège de leur caserne.
Le transfert de trois hommes âgés d’une vingtaine d’années a finalement eu lieu mardi en fin de journée. Un convoi sous bonne escorte, tant la population de Vangaindrano réclamait justice. Une situation insurrectionnelle qui a débuté dès l’arrestation des suspects. En fin de semaine dernière, le corps d’une lycéenne est découvert, partiellement enterré sous le sable des berges d’une rivière. L’enquête des gendarmes aboutit très rapidement aux arrestations de trois suspects, dont le petit ami de la victime nous apprend le site lexpressmada.com.
Les autorités contraintes de négocier pour effectuer le transfert
Rapidement l’information circule dans une population triste et en colère. En fin de journée, plusieurs centaines d’habitants se massent devant la caserne de gendarmerie pour demander aux militaires de libérer les trois individus…
Face aux refus des forces de l’ordre, les manifestants vont tenter à plusieurs reprises de rentrer dans les locaux, obligeant les militaires à tirer des grenades lacrymogènes.
Ces affrontements qui vont durer plusieurs heures, cesse dans un calme relatif. Les assaillants ont décidé de bloquer les routes qui permettent de quitter la ville. Le convoi est finalement autorisé à partir après des heures et des heures de négociations…
Les autorités contraintes de négocier pour effectuer le transfert
Rapidement l’information circule dans une population triste et en colère. En fin de journée, plusieurs centaines d’habitants se massent devant la caserne de gendarmerie pour demander aux militaires de libérer les trois individus…
Face aux refus des forces de l’ordre, les manifestants vont tenter à plusieurs reprises de rentrer dans les locaux, obligeant les militaires à tirer des grenades lacrymogènes.
Ces affrontements qui vont durer plusieurs heures, cesse dans un calme relatif. Les assaillants ont décidé de bloquer les routes qui permettent de quitter la ville. Le convoi est finalement autorisé à partir après des heures et des heures de négociations…