Le nouveau président de Madagascar, l'un des pays les plus pauvres de la planète, va tenter de relancer l'économie de la Grande île. La France sera l'un des partenaires essentiels. L'histoire lie les deux pays et favorise un partenariat équilibré.
La France est aux côtés de Madagascar depuis son accession à l'autonomie en 1958 et l'indépendance en 1960. Au fil des années, cette relation bilatérale s'est débarrassée du passé colonial. France-Afrique a vécu et Andry Rajoelina compte s'appuyer sur son allié pour retrouver une autonomie financière.
À l'occasion de l'investiture du nouveau président, Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères, a rappelé qu'avec Mayotte et La Réunion voisines, les deux pays peuvent s'épauler et travailler main dans la main, note lexpressmada.com.
Cette volonté du chef de l'Etat ne sera pas sans conséquence pour d'autres pays.
La Chine risque d'être la grande perdante de cette nouvelle politique. L'empire du milieu avait passé plusieurs contrats avec la précédente mandature. En contrepartie de son aide pour la construction d'infrastructures, les sociétés chinoises exploitaient les ressources minières et aurifères de Madagascar. Cet accord ne devrait pas se poursuivre éternellement. Andry Rajoelina a annoncé son intention de mettre en place un comptoir de l'or afin de contrôler les prélèvements.
Une mesure indispensable pour éviter un pillage en règle des richesses minières, mais également de la faune et la flore malgaches.
Les relations avec la banque mondiale, le FMI (Fond Monétaire International) et l'Europe risquent de se compliquer également.
Le président malgache s'est engagé, auprès des plus pauvres, à se défaire de la pression : "Des partenaires techniques et financiers traditionnels qui ne facilitent pas la gestion du coût de la vie", écrit madagascar-tribune.com.
L'Europe est également très en retrait. Elle dit attendre de voir les actions du gouvernement avant de déterminer son action. Elle a cependant annoncé son intention de poursuivre son aide au développement d'infrastructures routières et envers les populations les plus vulnérables du Sud de la Grande île.
À l'occasion de l'investiture du nouveau président, Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères, a rappelé qu'avec Mayotte et La Réunion voisines, les deux pays peuvent s'épauler et travailler main dans la main, note lexpressmada.com.
La Chine inquiète
Cette volonté du chef de l'Etat ne sera pas sans conséquence pour d'autres pays.
La Chine risque d'être la grande perdante de cette nouvelle politique. L'empire du milieu avait passé plusieurs contrats avec la précédente mandature. En contrepartie de son aide pour la construction d'infrastructures, les sociétés chinoises exploitaient les ressources minières et aurifères de Madagascar. Cet accord ne devrait pas se poursuivre éternellement. Andry Rajoelina a annoncé son intention de mettre en place un comptoir de l'or afin de contrôler les prélèvements.
Une mesure indispensable pour éviter un pillage en règle des richesses minières, mais également de la faune et la flore malgaches.
Les relations avec la banque mondiale, le FMI et l'Europe risquent de se tendre
Les relations avec la banque mondiale, le FMI (Fond Monétaire International) et l'Europe risquent de se compliquer également.
Le président malgache s'est engagé, auprès des plus pauvres, à se défaire de la pression : "Des partenaires techniques et financiers traditionnels qui ne facilitent pas la gestion du coût de la vie", écrit madagascar-tribune.com.
L'Europe est également très en retrait. Elle dit attendre de voir les actions du gouvernement avant de déterminer son action. Elle a cependant annoncé son intention de poursuivre son aide au développement d'infrastructures routières et envers les populations les plus vulnérables du Sud de la Grande île.