Les habitants du Sud de Madagascar n'ont pas vu une goutte d'eau tomber du ciel depuis deux mois. La sécheresse s'installe. Elle ravage les cultures et assèche les puits. Les autorités vont organiser des convois de camions citernes pour approvisionner les villes en eau potable.
À Madagascar l'urgence est partout. Pas un domaine ne semble épargné par les crises successives que traverse le pays. Maladie, famine, corruption, feux de forêts, braconnage, la liste des fléaux est interminable. L'un des derniers sujets d'inquiétude concerne le Sud. Depuis deux mois, Ambovombe, Amboasary Sud, Ampanihy, Betioky, et les localités voisines figurent parmi les plus affectées. Aucune goutte de pluie n’est tombée à Ambovombe depuis fin 2019. Un déficit pluviométrique qui n’est pas sans conséquences sur la survie de communautés entières.
Les Organisation non-Gouvernementale (ONG) qui œuvrent dans ces districts ont lancé un cri d'alarme au début du mois de février face à l'ampleur de la menace. "Les nourrissons et les enfants sont les plus vulnérables face à la situation. En dépit des nombreuses initiatives visant à mettre fin à ce problème récurrent dans le Sud de Madagascar", écrit Midi-Madagascar.
Pour essayer de minimiser le sinistre, le gouvernement organise, en urgence, des convois de camions-citernes d'eau potable.
Le président de la République, Andry Rajoelina, était sur place samedi et dimanche note L'Express de Madagascar. Il a annoncé la mise en place de la rotation des camions. Ils viendront cinq fois par jour livrer entre 5 et 7 m3 d'eau potable dans chacune des villes.
Comme toujours dans ces pays, les malheurs des uns font le bonheur des autres. Les transporteurs de bidons d'eau potable vendent leur précieux liquide à des prix prohibitifs : 6 000 ariarys, 20 litres (1,51 €) et 20 000 ariarys, 100 l (5,04 €). Une véritable fortune pour une population qui a, à peine, suffisamment d'argent pour acheter à manger.
Les jeunes enfants sont les premières victimes
Les Organisation non-Gouvernementale (ONG) qui œuvrent dans ces districts ont lancé un cri d'alarme au début du mois de février face à l'ampleur de la menace. "Les nourrissons et les enfants sont les plus vulnérables face à la situation. En dépit des nombreuses initiatives visant à mettre fin à ce problème récurrent dans le Sud de Madagascar", écrit Midi-Madagascar.
Pour essayer de minimiser le sinistre, le gouvernement organise, en urgence, des convois de camions-citernes d'eau potable.
Des camions citernes pour acheminer de l'eau potable
Le président de la République, Andry Rajoelina, était sur place samedi et dimanche note L'Express de Madagascar. Il a annoncé la mise en place de la rotation des camions. Ils viendront cinq fois par jour livrer entre 5 et 7 m3 d'eau potable dans chacune des villes.
Comme toujours dans ces pays, les malheurs des uns font le bonheur des autres. Les transporteurs de bidons d'eau potable vendent leur précieux liquide à des prix prohibitifs : 6 000 ariarys, 20 litres (1,51 €) et 20 000 ariarys, 100 l (5,04 €). Une véritable fortune pour une population qui a, à peine, suffisamment d'argent pour acheter à manger.